Euro 2016 : Pour Hollande, les Bleus sont "plus qu’une équipe"

Sur France Inter ce dimanche, le président de la République François Hollande est revenu sur les récentes polémiques autour de l’équipe de France, liées aux déclarations notamment de Karim Benzema et d’Eric Cantona. Sans vouloir mettre trop de responsabilités sur les épaules des Bleus, il a néanmoins rappelé leur devoir d’exemplarité.

Ne pas compter sur lui pour alimenter le feu. Dans sa stature de premier magistrat de France, François Hollande a éludé toute idée de racisme autour de l’équipe de France, balayant les déclarations de Karim Benzema et d’Eric Cantona. « Il ne doit pas y avoir de polémique. Il y a un sélectionneur. Il choisit les joueurs qu’il estime être ceux qui doivent être membres de l’équipe de France, a rappelé le Président de la République. C’est le seul critère qui vaille. »

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François Hollande rendra visite aux Bleus à Clairefontaine ce dimanche soir. Quel sera le discours de celui qui a confié : "Je n’étais pas vraiment doué pour le football. Ça a été très pénible pour moi vers 15 ou 16 ans de me le dire..." ? Un appel à se focaliser sur la compétition et uniquement sur la compétition. Mais aussi un peu plus que ça. « Je leur dirai de se concentrer sur l’essentiel. Sur la compétition. Qu’ils ne se laissent distraire par rien, a confié François Hollande. Qu’ils ne se laissent entrainer que par Didier Deschamps. Qu’ils aient aussi conscience, sans que la pression ne soit trop forte sur eux, qu’ils sont plus qu’une équipe. Ils sont l’équipe de la France qui accueille l’Euro 2016. Il ne faut pas leur demander plus que ça. Mais il faut leur demander autant que ça. »

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Hollande : « Je me méfie du statut de favori »

Interrogé sur les chances sportives des Bleus, Hollande, grand amateur de football, "qui aimerait tant être Messi", préfère décoller, non sans humour, l’étiquette de favori. « Je ne sais pas si on est favori. Il y a longtemps que je me méfie du statut de favori, s’est amusé Hollande, en référence à son parcours de candidat à la présidence de la République en 2012. Je le dis sans aucune interprétation. Il ne faut pas avoir ce statut. On fait partie des équipes qui peuvent gagner. Pas parce qu’on est pays hôte mais parce qu’on une bonne équipe bien dirigée. L’Espagne et l’Allemagne, ce sont eux les favoris ! »

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la rédaction