Euro Espoirs: la VAR va être introduite après la grosse polémique lors de France-Italie

Le premier match de l'équipe de France Espoirs lors de l'Euro a fait couler beaucoup d'encre. Ce jeudi, les hommes de Sylvain Ripoll ont bataillé pour s'offrir le scalp de l'Italie (2-1) et ont eu très chaud dans le temps additionnel, sur une tête de Raoul Bellanova. L'ancien bordelais a cru égaliser, mais le ballon a été repoussé par Castello Lukeba. Avec les images proposées par la réalisation et sans VAR ni goal-line technology, difficile de voir si la balle a totalement franchi la ligne.
Après cette action, l'Italie crie au scandale, à l'image du sélectionneur Paolo Nicolato. "Ce n'est pas possible de voir cet arbitrage. J'ai l'impression que les épisodes (d’arbitrage) ont eu trop d'impact. Dans la gestion des épisodes, nous n'avons pas eu de chance, même si nous avons perdu face à une grande équipe. Jouer sans VAR à ce niveau, c’est incroyable." Pourtant, la colère du coach de la Nazionale pourrait être entendu.
>> Revivez France-Italie espoirs (2-1)
Les Italiens ont décompté trois "épisodes douteux"
Selon plusieurs médias italiens, dont Sky Italia et la Rai, l'UEFA aurait décidé d'introduire la VAR dès les quarts de finale de la compétition, à partir du 1er juillet. Lors de la défaite italienne, les médias locaux ont d'ailleurs longuement insisté sur la prestation des arbitres de la rencontre, dénombrant trois "épisodes douteux": une main dans la surface française, une faute sur le deuxième but tricolore inscrit par Bradley Barcola, et donc cette fameuse action de la 92e minute.
Titulaire dans les cages des Bleuets à la place d'Illan Meslier, Lucas Chevalier a avoué à demi-mot que le but aurait pu être validé. "Quand le mec (Bellanova) met la tête et que le ballon tape le poteau, je me dis qu'il va rentrer, je ne vois pas Castello (Lukeba) le sauver (rires). Après, il arrive à le pousser. Sincèrement, c'est possible qu'il soit rentré. On n'a pas d'angle précis pour voir, mais c'est franchement possible, a rembobiné le gardien du LOSC en conférence de presse ce vendredi. Mon premier réflexe, c'est de regarder l'arbitre, et je vois qu'il ne bronche pas (rires). On savait qu'il n'y avait pas la VAR, mais je me suis dit qu'à défaut, il y avait peut-être la goal-line technology. Elle n'y est pas non plus. Donc au bout de cinq secondes, je sais qu'il ne peut pas revenir en arrière. Tant mieux, on ne va pas cracher dessus, mais peut-être que si on avait été à la place des Italiens, on aurait fait un scandale."
Après un premier match tendu, l'équipe de France Espoirs voudra éviter d'autres sueurs froides face à la Norvège dimanche (20h45), où un succès lui garantira une place en quart de finale.