Qualifications Euro 2024: Ronaldo et le Portugal sans pitié, Retegui montre encore la voie à l'Italie

Le Portugal et son attaquant star Cristiano Ronaldo n’ont pas fait de sentiment face au Luxembourg (6-0), un pays où les résidents lusitaniens représentaient en 2018 16% de la population (première communauté étrangère du pays). Et pour cause, Cristiano Ronaldo a pris l’habitude de martyriser le Grand-Duché, sa victime favorite sous le maillot de la Seleçao (10 buts en 11 matchs). Il a encore inscrit un doublé (9e, 31e), qui porte à quatre son total de réalisations dans cette campagne de qualifications pour l’Euro 2024, après deux matchs.
Un bilan que l’on pourrait relativiser en rappelant que le Portugal était opposé au Liechtenstein (4-0) lors de son premier match, mais la presse portugaise ne manquera pas de s’enflammer pour son quintuple Ballon d’or comme elle l’a fait plus tôt dans la semaine. Dans le sillage de son capitaine, exemplaire à travers son attitude, le Portugal a en tout cas réalisé une première période de haute volée et comptait déjà quatre buts d’avance à la pause, grâce à Joao Felix (15e) et Bernardo Silva (18e), passeur et buteur.
Brillant dans le premier acte, le Portugal a été mis en difficulté par des Luxembourgeois bien plus entreprenants au retour des vestiaires. Incapable de tirer pendant vingt minutes, la Seleçao a finalement corsé l’addition en fin de match par l’intermédiaire de l’entrant Otavio, auteur d’un joli coup de tête (77e), à la réception d'un centre de Leao. Le Milanais a parachevé la démonstration au terme d'un joli numéro (89e) après avoir connu l'échec sur penalty (84e). Le Portugal occupe seul la tête du groupe J, la Slovaquie ayant dominé la Bosnie-Herzégovine (2-0).
Retegui récidive
Défaite par l’Angleterre (1-2) en ouverture des éliminatoires, l’Italie s’est quelque peu rassurée à l’occasion de son déplacement à Malte (2-0), dans un groupe C dominé par les Three Lions, victorieux plus tôt dans la journée de l'Ukraine (2-0). Les hommes de Roberto Mancini, n’ont pas eu à forcer leur talent pour prendre l’ascendant face à une équipe trop limitée. Si Gianluigi Donnarumma a signé le premier gros arrêt de la rencontre (3e), la Nazionale a progressivement pris le dessus par la suite.
Confronté à une pénurie d’attaquants, Roberto Mancini peut compter en mars sur le jeune Mateo Retegui, l’Argentin au passeport italien, déniché par son sélectionneur dans la longue tradition des Oriundi, ces joueurs naturalisés ayant des racines italiennes parfois très lointaines.
Inconnu du grand public avant sa sélection surprise, Retegui a une nouvelle fois donné raison à Mancini en plaçant une tête puissante hors de portée du gardien pour ouvrir le score (15e). Pessina a doublé la mise (27e) et récompensé la maîtrise italienne. L'Italie n'a alors plus rien proposé dans le jeu mais cela s'est avéré suffisant pour renouer avec la victoire.