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Affaire Rubiales: Hermoso s'est sentie "harcelée" par les enquêteurs

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Interrogée ce mardi par le juge en charge de l'affaire Rubiales, Jennifer Hermoso a confirmé que le baiser donné par l'ancien président de la Fédération n'était pas consenti et que les enquêteurs l'ont "harcelée" constamment.

Jennifer Hermoso persiste et signe. Entendu ce mardi par le juge en charge de l'affaire Rubiales, l'internationale espagnole (33 ans) a confirmé que le baiser donné par l'ancien président de la Fédération espagnole lors de la finale de la Coupe du monde féminine le 20 août dernier n'était pas consenti et qu'elle s'était sentie obligée de prendre publiquement la défense de Luis Rubiales, qui a depuis démissionné de son poste à la RFEF.

Selon des sources judiciaires citées par la presse espagnole, la nouvelle attaquante des Tigres s'est constamment sentie "harcelée" par les personnes chargées de l'enquête, qui ont "altéré sa vie normale, produisant une situation de malaise et de tristesse".

Rubiales ne peut pas approcher Hermoso à moins de 200 mètres

Initialement prévue le 28 novembre, l'audition très attendue d'Hermoso, qui avait déposé plainte contre Rubiales en septembre, avait été repoussée pour des questions d'agenda. À sa sortie de l'Audience nationale, la joueuse de la Roja s'est adressée aux journalistes présents en nombre: "Je voulais vous souhaiter une bonne année. Tout est entre les mains de la justice et je peux vous dire ceci. Je vais bien. Je vous remercie pour le soutien que vous m'avez apporté", a-t-elle confié.

Inculpé d'"agression sexuelle" et de délit de "coercition", pour les pressions présumées sur Hermoso et son entourage, Luis Rubiales a déjà été entendu en septembre par le juge. Il a depuis interdiction de s'approcher à moins de 200 mètres de Jenni Hermoso.

AS