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Espagne: licencié en pleine affaire Rubiales, l’ancien attaché de presse de la Roja balance

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Attaché de presse de la sélection espagnole, Pablo Garcia Cuervo a été licencié en septembre 2023 en raison de l’affaire Rubiales qui a ébranlé le football espagnol après le sacre de l’équipe féminine à la Coupe du monde.

L’affaire Rubiales va bien au-delà de Jennifer Hermoso et Luis Rubiales. Outre la démission de l’ancien président de la Fédération espagnole de football à la suite du baiser forcé sur la bouche de Jennifer Hermoso après le sacre de la Roja lors de la Coupe du monde féminine en août dernier, d’autres membres de la RFEF ont été licenciés en plein scandale.

C’est notamment le cas de Pablo Garcia Cuervo. L’ancien attaché de presse, en poste depuis 2018, a officiellement quitté son poste le 27 septembre. Actuellement en plein conflit judiciaire avec la Fédération, ce dernier est sorti du silence pour revenir sur son éviction dont il n’a jamais eu d’explications.

"Rubiales n'a pas réalisé l'ampleur du problème"

"C'était le dernier vendredi de septembre et on m'a dit de monter au bureau du président, où j'avais travaillé tant d'heures. Les deux responsables exécutifs de la fédération étaient là. Ils m'ont dit qu'ils n'étaient pas d'accord et qu'ils étaient désolés, mais que cela ne dépendait pas d'eux. Ils m'ont encouragé à me battre pour mes droits", a-t-il expliqué auprès de Marca, tout en affirmant qu’il avait été confirmé à son poste quelques heures plus tôt.

Pablo Garcia Cuervo est également revenu sur le comportement de Luis Rubiales lors de la cérémonie de remise du trophée, lorsque ce dernier a embrassé Jennifer Hermoso sans son consentement. Un geste qu’il a toujours défendu.

"La situation était très confuse et tendue. Au début, Rubiales n'a pas réalisé l'ampleur du problème et les conséquences qu'il pouvait y avoir. Lorsque la politique est intervenue, l'affaire est devenue incontrôlable. (...) Luis Rubiales a été victime de lui-même."

Le départ de Rubiales vécu comme un "grand soulagement"

Concernant les déclarations de l’attaquante de Pachuca, qui a toujours affirmé que ce baiser n'était pas consenti, l’ancien attaché de presse a confirmé que Hermoso avait validé la publication d’un texte "à condition que ce soit la dernière chose qu’elle dise à ce sujet".

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"Elle a dit tout cela en présence de deux employés de la fédération qui sont témoins de ce moment. D'ailleurs, je voulais qu'ils soient présents pour ce qui pouvait se passer. Si elle avait refusé, comme cela s'est produit plus tard avec Rubiales lorsqu'il lui a demandé de réaliser une vidéo commune, cette déclaration n'aurait jamais été publiée", poursuit-il.

S’il a vécu la démission de Luis Rubiales comme "un grand soulagement", Pablo Garcia Cuervo a tenu à dénoncer les "démarches suicidaires" de la Fédération pour étouffer une affaire qui a connu un retentissement mondial. "Je pense que des décisions ont été prises sans écouter personne et cette irresponsabilité a abouti au résultat que l'on sait."

AS