Henry et TP unis par les liens sacrés de l’amitié

Thierry Henry et Tony Parker ne ratent jamais une occasion de se retrouver dès que leur emploi du temps le permet. - AFP
Ce soir, le temps du TP Show, Tony Parker se glissera dans la peau de l’interviewer et Thierry Henry dans celle de l’interviewé. Une posture inédite pour deux hommes qui d’ordinaire échangent et discutent à bâtons rompus, sans la moindre convention ou autre figure imposée par un quelconque exercice de style. Depuis 2003, la légende du basket et le mythe du foot sont en effet liés par les liens sacrés de l’amitié. Une amitié sincère et profonde qui va bien au-delà du simple coup de fil, donné par politesse et à l’occasion. Surtout à l’occasion…
Non, Titi et TP sont des intimes, devenus très proches au fil du temps à tel point que Parker considère son aîné (de 5 ans) comme « le grand frère qu’il n’a jamais eu ». Du coup, quand le meneur des Spurs a besoin d’un conseil, c’est souvent auprès du meilleur buteur tricolore de l’histoire qu’il prend la température car « il a vécu des choses avant moi et a beaucoup d’expérience ». Mieux encore, Henry a toujours su se montrer présent et dispo quand son cadet traversait une mauvaise passe. Une marque d’amitié qui vaut tous les beaux discours.
« Ils sont formatés de la même manière, ils se comprennent »
Mais si ces deux natures fortes ont établi la connexion il y a plus de dix ans, c’est d’abord et avant tout en raison de leur profil commun de « machines à gagner ». Deux compétiteurs hors normes qui sont sur la même longueur d’onde, là où le commun des mortels éprouverait les pires difficultés à décoder un mode de fonctionnement propre aux champions d’exception. « Ils sont formatés de la même manière, ils se comprennent », confie un de leurs proches.
Du coup, quand l’emploi du temps respectif de ces deux superstars du sport le permet, Thierry Henry assiste aux exploits Tony Parker à San Antonio et prend place dans les gradins de l’AT&T Center. Ou directement à New York, quand les Spurs sont en déplacement à Big Apple. L’occasion pour les deux amis de squatter l’un chez l’autre. Et de prendre le temps de se poser. Un luxe dans leur emploi du temps de ministres.