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Laval: Le vice-président du syndicat des entraîneurs prend la défense de Ciccolini (et son discours est incroyable)

François Ciccolini, entraîneur de Laval, est défendu par le vice-président adjoint de l'UNECATEF.

François Ciccolini, entraîneur de Laval, est défendu par le vice-président adjoint de l'UNECATEF. - AFP

Suite à la plainte d’un journaliste de France Bleu Mayenne contre l’entraîneur de Laval, François Ciccolini, le vice-président de l’UNECATEF (syndicat des entraîneurs), Pierre Repellini, a pris la défense du technicien lavallois. Sans oublier de s'attaquer aux journalistes.

Un nouveau soutien pour François Ciccolini. Après le communiqué de son club, Laval, le vice-président adjoint de l’Union Nationale de l’Entraîneur et Cadres Techniques du Football (UNECATEF), Pierre Repellini, contacté par RMC Sport, a pris la défense de l’entraîneur lavalllois. Ce dernier est visé par une plainte d'un journaliste de France Bleu Mayenne. 

"Ca s'est déjà produit, ça se reproduira"

Les faits se sont déroulés vendredi dernier, après la défaite de Laval sur le terrain de Boulogne-sur-Mer (2-0), lors de la 2e journée de National. L’entraîneur des Tangos n’aurait pas apprécié les questions d’un journaliste de France Bleu Mayenne. "Tu me poses toujours des mauvaises questions. Je vais te faire mal. Peut-être que je vais te frapper la tête par terre", a notamment dit le coach qui s'est excusé.

Le dirigeant de l’UNECATEF a commencé par condamner l’incident. "C’est une altercation après un match, ce n’est pas forcément une bonne chose pour le football français. Il y a des entraîneurs plus ou moins énervés après une défaite." L’ancien international français a aussi regretté la plainte du journaliste car "d’après le communiqué de Laval, ça s’est fait en aparté". "Il faut faire la part des choses, il ne faut pas empirer des choses comme ça. Ça s’est déjà produit et ça se reproduira", a avancé le Varois.

"Les journalistes ne pensent pas aux familles"

Selon le vice-président adjoint, le conflit est aussi dû au caractère du technicien lavallois, "un homme au sang chaud". "Personne ne dit s’il y a provocation ou pertinence des questions. Ça m’est arrivé quelques fois, quand j’étais énervé, j’envoyais bouler (sic). Dans un mois, ils vont se retrouver et en rigoler", anticipe-t-il.

Mardi, le Conseil National de l’Ethique (CNE) a déclaré qu’il comptait saisir la commission de discipline de la Fédération Française de Football. Pour Pierre Repellini, "si on en arrive là, ça va être n’importe quoi. Il suffira de dire merde (sic)… Faut pas pousser mémé dans les orties".

Le dirigeant de l’UNECATEF pointe du doigt "toutes les fois que les journalistes sont odieux avec les entraîneurs, c’est (leur) job mais ils ne pensent pas aux familles". Sic, comme on dit. 

RMC Sport avec des propos recueillis par Sarah Griffon