Affaire Mbappé: les coulisses de la soirée à Stockholm, selon une journaliste suédoise

Une journaliste du quotidien suédois Expressen dévoile quelques coulisses de la soirée à laquelle Kylian Mbappé a participé à Stockholm, jeudi dernier. Le journal a révélé que le champion du monde faisait l’objet d’une enquête pour viol et agression sexuelle. Ce que son entourage dément fermement.

Le journal Expressen a embrasé le monde du football lundi en assurant que la justice suédoise avait ouvert une enquête préliminaire pour viol et agression sexuelle contre Kylian Mbappé, pour des faits présumés remontant au jeudi 10 octobre. Le joueur a dénoncé des "fake news" en réaction à un premier article d’Aftonbladet révélant l’ouverture d’une enquête dans l’établissement où avait séjourné le joueur sans le lier à l’affaire. Son entourage a ensuite fermement démenti les révélation d’Expressen.

"Des clients qui étaient beaucoup de femmes"

Ce mardi, deux autres médias suédois (Aftonbladet et TV4) assurent aussi que le champion du monde 2018 est la personne visée par la plainte. La justice a, elle, confirmé l’ouverture d’une enquête sans citer le nom du joueur, pour un incident présumé ayant eu lieu le 10 octobre. Non retenu par l’équipe de France pour rester aux soins avec le Real Madrid, Mbappé avait été aperçu dans les rues de la capitale suédoise le soir du match Israël-France (1-4), en Ligue des nations, en compagnie de certains proches dont Nordi Mukiele, son ancien partenaire au PSG aujourd'hui à Leverkusen. Le groupe a dîné dans le restaurant Chez Jolie avant de prendre la direction de la discothèque V.

Interrogée par BFMTV, Katrin Krantz, journaliste au service police-justice de Expressen, dévoile quelques coulisses de la soirée lors de laquelle les faits présumés se seraient déroulés. "Les invités étaient obligés de mettre leur téléphone portable dans une enveloppe pour entrer dans une salle de ping-pong qui était une salle de fête dans le club V", explique-t-elle. "C’était des clients qui étaient beaucoup de femmes choisies par le restaurateur. C’étaient des jeunes femmes normales, pas liées au football, qui aiment faire la fête."

La journaliste explique aussi le degré de suspicion "raisonnablement coupable" qui ciblerait Mbappé. "Il y a deux niveaux, c’est le ‘Skäligen misstänkt’ (raisonnablement coupable) et le På sannolika skäl misstänkt (suspect pour cause probable)", souligne-t-il. "Ici, il est encore ‘raisonnablement coupable’ mais ça peut changer. On ne sait pas encore l’identité de cette ou ces femmes qui étaient dans la salle de ping-pong, la salle des fêtes."

NC