Barça-Betis: "Tu ne me dis pas de me taire!", la grosse colère de Raphinha, au bord du craquage contre l'arbitre

L'attaquant brésilien Raphinha était tout proche de s'en prendre à un arbitre, samedi soir. Après le match nul concédé par le Barça à domicile contre le Bétis Séville (1-1) en Liga, le joueur s'en est pris à l'un des arbitres assistants.

Quelques secondes après le coup de sifflet final de monsieur Manzano, samedi soir à Montjuïc, Raphinha a voulu s'en prendre à l'un de ses assistants. Le Barça venait de concéder le nul à domicile face au Betis Séville (1-1) et n'a pas totalement profité de la défaite du Real un peu plus tôt dans la journée.

À au moins deux reprises, l'attaquant brésilien a tenté de se rapprocher de l'assistant en l'interperlant avec des gestes et surtout des paroles. Par deux fois, il a été retenu, la première fois par son coach Hansi Flick puis par Marc-André Ter Stegen, gardien titulaire du club catalan actuellement blessé et que Raphinha a repoussé de colère.

Le Barça avait très rapidement ouvert le score grâce à Gavi mais le Betis a égalisé dans la foulée et a conservé le point du nul. Barcelone reste en tête de la Liga, avec quatre points d'avance sur le Real, mais aurait pu faire un vrai break en cas de succès. La nervosité de Raphinha témoigne de la frustration des Catalans, concernant l'arbitrage de certains duels avec les Sévillans mais aussi un temps additionnel (quatre minutes) jugé pas assez long.

L'ancien Rennais semble être particulièrement à cran ces dernières semaines. Ses propos polémiques avant le choc contre l'Argentine puis le match qui a suivi l'ont montré. Samedi soir, il s'en est d'abord pris à l'arbitre central avant d'aller demander des comptes à l'assistant. "Tu ne me dis pas de me taire, tu ne me dis pas de me taire! Tu es impoli, mal éduqué", a-t-il lancé à Manzano selon les images captées par le diffuseur espagnol.

"Raphinha était énervé contre moi, pas contre l’arbitre, a tenté de temporiser Hansi Flick après coup. Il criait sur moi. (…) C’est normal que ce qui s’est passé aujourd’hui arrive. C’est normal que les gens soient un peu déçus". La tension risque de monter encore d'un cran mercredi, avec le quart de finale aller de Ligue des champions contre Dortmund.

Thomas Palmier