Cristiano Ronaldo veut "vivre comme un roi"

Dans un entretien accordé au supplément du journal El Mundo, Cristiano Ronaldo évoque son après-carrière. L’attaquant du Real ne se voit pas du tout entraîner et préfèrerait « vivre comme un roi », loin du football.

Devenir entraîneur ? Surtout pas ! Dans un entretien accordé à Papel, supplément au journal El Mundo, Cristiano Ronaldo se confie sur son après-carrière. Et la star du Real Madrid affirme rêver d’une vie loin du football. « Après le football, il y a une autre vie, insiste le Portugais. Je pense qu’au début, ça va me coûter un peu mais si vous me demandez si je veux être entraîneur, je réponds non. Ni directeur sportif, ni président. »

« Je ne veux pas me donner l’impression que je me plains »

Ronaldo laisse entendre que sa vie actuelle ne laisse que peu de place à l’imprévu et aux loisirs. « Ma vie est très conditionnée par le fait que je vis pour le football, explique-t-il. Mais je ne veux pas donner l'impression que je me plains. Non. Ma vie est géniale mais je pense que je prendrai plus de plaisir quand ma carrière s'achèvera et que j'aurai le temps de faire ce qui me plaît. Un exemple : ce samedi il y a un combat de boxe à Las Vegas et j'aurais aimé emmener ma famille et mes amis le voir. Mais je ne peux pas parce que je n'ai pas le temps. »

Autant dire que quand il ne sera plus joueur, le triple Ballon d’Or veut profiter. « Je ne peux pas me plaindre maintenant parce que je me sacrifie, entre guillemets. Mais ensuite, je veux vivre comme un roi », résume le Portugais. Avec ses salaires cumulés, la tâche ne devrait pas être trop rude.

Ronaldo et la corvée du repassage

Dans cet entretien, Ronaldo revient également sur son enfance, celle d’un génie du football coupé de sa famille et obligé… de faire son repassage ! « Si je suis la personne que je suis, c’est aussi à cause du temps que j’ai passé loin de ma famille et à ces temps difficiles, explique le Portugais. J’étais adolescent mais je devais faire les choses comme un homme, au point de repasser mes propres vêtements. Je ne pensais pas être obligé de le faire à 11 ans. C’est là que j’ai commencé à forger ma force mentale. » Le repassage est donc un vecteur de force mentale.

A.Bo