"Je ne vais pas le juger", l'ex-femme de Dani Alves, accusé de viol, se livre à la télévision espagnole

Après quasi huit ans de vie commune, Joana Sanz avait officialisé il y a deux semaines la fin de sa relation avec Dani Alves, accusé d'un viol dans une boite de nuit barcelonaise le 30 décembre dernier par une jeune femme de 23 ans. L'ex-femme du Brésilien, qui avait publié une lettre poignante pour acter sa décision, a repris la parole publiquement ce mardi dans l'émission "El Programa de Ana Rosa" diffusée sur Telecinco.
La mannequin espagnole de 29 ans a commenté avec émotion l'effroyable affaire dans laquelle l'ancien joueur de 39 ans est embarqué. "Je ne vais pas le juger. C’est à ça que sert la justice, a-t-elle soufflé dans le programme de télévision. J’irai le voir dès que je le pourrai pour savoir comment il va et avoir de ses nouvelles. C’est une situation très compliquée."
"Je n'ai jamais eu besoin de quoi que ce soit de lui"
Alors que les médias ibériques avaient assuré que Sanz avait rendu visite en prison à Dani Alves dans le but de régler des questions financières, celle-ci a balayé cette affirmation. "Je n'ai jamais eu besoin de quoi que ce soit de lui. On n'a rien à se dire sur l'argent, on a la séparation des biens. Mais rien en commun. Nous avons toujours eu chacun nos affaires. La seule fois où nous avons parlé d'argent, c'était au début, quand il est entré en prison. Il était bouleversé et par l'intermédiaire de son avocat, il m'a arrangé un appartement à Paris où j'allais travailler."
En prison depuis le 20 janvier dernier, Dani Alves a été maintenu en détention dans le complexe pénitentiaire de Brians 2, à une quarantaine de kilomètres de Barcelone. Et ce, malgré le fait que l’accusation, menée par l’avocat Cristobal Martell, ait fait appel après une première décision de la 15e chambre d'instruction. Mais le tribunal de Barcelone estime qu'il existe des preuves solides contre l'ex-Parisien, ainsi qu'un "risque élevé de fuite" vers le Brésil.
Visé par un témoignage accablant, Daniel Alves avait initialement assuré ne pas connaître la jeune femme qui l'accuse. Avant de changer plusieurs fois de version, admettant avoir eu une relation sexuelle avec elle et affirmant qu'elle était consentie.