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Real Madrid: ces entraîneurs qui pourraient remplacer Lopetegui

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Sur la sellette au Real Madrid après un début de saison catastrophique, Julen Lopetegui pourrait prendre la porte dès cette semaine. Pour être remplacé par Antonio Conte, ou un autre...

En acceptant de prendre la succession de Zinedine Zidane à la tête du Real Madrid en juin dernier, mission aussi difficile que prestigieuse, Julen Lopetegui s’était sans doute imaginé un autre destin. Quatre mois plus tard, le Basque pourrait pourtant devenir l’un des coachs à se faire virer le plus rapidement de la maison blanche. Après une douzaine de matchs officiels seulement sur le banc des Merengue, et une délicate série en cours de cinq rencontres sans victoire, l’ancien sélectionneur espagnol est en effet plus menacé que jamais. D’après plusieurs médias espagnols, dont As, il pourrait même prendre la porte dans les prochains jours, avant ou après le Clasico de dimanche (16h15) contre le Barça. Si tel est le cas, les dirigeants madrilènes devront vite lui trouver un remplaçant pour remettre le triple champion d’Europe dans le droit chemin. Petite présentation des candidats.

Antonio Conte, le favori

Parce qu’il est libre depuis son départ de Chelsea en fin de saison dernière, et parce qu’il est l’un des rares entraîneurs à présenter un palmarès - triple champion d’Italie et champion d’Angleterre - à la hauteur du Real, Antonio Conte serait le choix numéro 1 de Florentino Pérez, le président madrilène, pour prendre la suite de Lopetegui. D’après As, une rencontre aurait même eu lieu ce week-end, après la défaite contre Levante. Reste à voir comment l’Italien de 49 ans, réputé pour son exigence et son caractère bien trempé, serait accueilli par les stars du vestiaire merengue.

Solari, la solution interne

L’ex-milieu du Real, entraîneur de la Castilla - l’équipe réserve - depuis 2016, est un personnage apprécié en interne. Comme Zidane avant lui, l’Argentin pourrait donc bénéficier de sa connaissance du club pour apporter un peu de stabilité à la tête de l’équipe première. Au moins le temps d’un interim, si ce n’est plus… "Nous sommes là pour aider le club quand il se porte bien, et encore plus quand il traverse des moments difficiles", a déclaré Santiago Solari dimanche après-midi. Une manière de dire qu’il se sent prêt? Probablement.

Guti, un petit tour et puis revient?

Déjà cité au printemps dernier pour succéder à Zizou, Guti a de nouveau vu son nom resurgir dans la presse espagnole ces derniers jours. Formé au Real, avant d’en porter les couleurs pendant une quinzaine de saisons, l’ancien international a dirigé plusieurs mois la section U19 de Madrid, pour prendre un poste d’entraîneur adjoint à Besiktas en juillet dernier afin de "continuer à grandir professionnellement". Et revenir dans la capitale espagnole trois mois plus tard? Comme Solari, Guti a l’avantage de connaître parfaitement la maison. Mais comme Solari, il manque encore d’expérience comme coach au haut niveau. Ce qui lui avait fait défaut l’été dernier…

Jardim, pour la progression

S’il vient d’être remercié par l’AS Monaco après un début de saison catastrophique, Leonardo Jardim a tout de même fait un excellent travail sur le Rocher durant quatre saisons. A l’échelle nationale, en chipant le titre au PSG en 2017, mais aussi sur la scène européenne, en conduisant l’ASM en demi-finale de la Ligue des champions cette même année, et en sortant des cadors tels que Tottenham, Manchester City ou Dortmund. Forcément, ces performances, et la capacité de Jardim à gérer un groupe fait de pépites et de joueurs confirmés, n’ont pas échappé aux têtes pensantes du Real. En plus, le Portugais a l’avantage de maîtriser la langue espagnole.

Wenger, la quatrième tentative pourrait être la bonne

"Le Real Madrid, je pense que je les ai refoulés à deux ou trois reprises, expliquait Arsène Wenger dans une interview à BeIN Sports en mai dernier. Mais vous êtes toujours tenté d’aller au Real, surtout qu’ils m’offraient la possibilité de prendre le contrôle du club en entier." Libre pour la première fois depuis 22 ans, l’ancien boss d’Arsenal pourrait bien répondre par la positive, cette fois, si une proposition madrilène se présentait à nouveau. Si son image a été un peu écornée par des dernières saisons moroses à la tête des Gunners, Wenger n’en demeure pas moins un des plus grands formateurs du continent, et sa philosophie de jeu, offensive, correspond plutôt aux attentes des fans du Real. La semaine passée, l’Alsacien déclarait dans une interview à Sport Bild vouloir reprendre du service au 1er janvier. Et peut-être avant?

CC