Real Madrid: le chambrage en règle de Vinicius face aux supporteurs du Rayo Vallecano

Tenu en échec 3-3 samedi à Vallecas lors de la 17e journée de Liga, le Real Madrid a loupé l'occasion de prendre la tête du championnat. Un match frustrant pour les hommes de Carlo Ancelotti et notamment pour Vinicius. Entré à l'heure de jeu, le Brésilien a été chambré par les supporteurs du Rayo Vallecano, avant de les charrier à leur tour à la fin de la rencontre.

Il a été au centre de toutes les attentions lors des 30 dernières minutes du match entre le Rayo Vallecano et le Real Madrid samedi soir (3-3), lors de la 17e journée de Liga. Sur le banc au coup d'envoi, Vinicius a fait son entrée en jeu à la 63e, un moment qui a coïncidé avec un gros chambrage de la part des supporteurs locaux.

Carton jaune pour protestation, chambrage après le match... Vinicius n'a pas soigné son image

Pendant plusieurs minutes, et cela dès son arrivée sur la pelouse, ces derniers ont chanté à plusieurs reprises: "beach ball, Vinicius beach ball". Un moyen de faire comprendre qu'il se méfiait des éxagérations et éventuelles simulations du Madrilène lors des contacts avec les joueurs du Rayo. L'action de la 74e minute est presque venue leur donner raison, lorsque le Brésilien a écopé d'un carton jaune pour protestation, alors qu'il réclamait une faute sur lui. Une action qui a fait débat sur les réseaux sociaux, notamment en raison de la réaction très colérique du Brésilien qui aurait insulté Juan Martinez Munuera, le tout sans se faire exclure donc...

Incapable de faire la différence pour propulser les siens en tête de la Liga, Vinicius a réagi aux chambrages adverses au moment de regagner les vestiaires. Des images ont montré le Brésilien en train de faire un deux avec les doigts accompagné d'un geste vers le bas, comme pour signifier aux fans du Rayo Vallecano qu'ils allaient descendre en deuxième division.

Pas à son coup d'essai niveau chambrage - et cela même si la réponse n'était ni plus ni moins qu'un écho aux moqueries des supporteurs adverses - le Brésilien n'a sans doute pas vraiment soigné son image.

CMP