Angers-Nice: la belle anecdote de Delort sur son père, qui lui montrait des cassettes de Papin

Un geste limpide, spectaculaire et décisif. Andy Delort a brillé sur la pelouse d’Angers en marquant d’une reprise de volée à l’entrée de la surface, ce dimanche, lors de la 12e journée de Ligue 1 (2-1). Une inspiration à la 91e qui a offert une victoire précieuse à l'OGC Nice. De quoi ravir l’attaquant de 30 ans, auteur d’un doublé dans l’antre du SCO.
"On a fait une séance jeudi et ça m’a plutôt réussi, confie le héros du jour. Après, c’est mon métier de marquer des buts. Là, je suis content parce que ça me réussit, en plus à la 92e. Ce sont des points qui font du bien et on est contents du résultat (…) Sur le corner, d’habitude je vais à la tête et là, je ne sais pas pourquoi, je me dis qu’elle va me revenir dans les pieds. C’est l’instinct. Je vois qu’elle me revient, Hicham (Boudaoui) est devant moi, je lui crie deux-trois fois "laisse". Après, je la prends plutôt bien."
"C’est les cassettes que je t’ai fait bouffer"
La reprise rappelle les grandes heures de Jean-Pierre Papin. Le Ballon d’or 1991 a laissé une trace inoubliable avec ces buts venus d’ailleurs. Un modèle que ne renie pas Andy Delort. Bien au contraire. L’international algérien raconte qu’il étudiait les mouvements de JPP dans sa jeunesse. Sous le regard attentif de son paternel, qui lui montrait ses plus belles actions.
"C’est un peu ça, sourit l’ancien Montpelliérain. C’est mon père qui me les a fait bouffer. D’ailleurs, il m’a envoyé un message. Ça fait plaisir parce qu’il aime ça. Il m’a dit: ‘Le premier, tu as un peu de cul. Le deuxième, c’est les cassettes que je t’ai fait bouffer’. C’est un hommage pour lui, ça me fait plaisir".