Angers: "On a des questions en attente", Baticle réagit à la vente du SCO

Qu’est-ce qui va changer avec la vente du SCO d’Angers à un fonds d’investissement américain ? Saïd Chabane a annoncé la nouvelle à ses salariés mercredi et c’est ce sujet plus que la réception de Montpellier, samedi soir, qui est dans toutes les têtes au sein du club.
Le coach du SCO, Gérald Baticle, reconnaît que la vente n’est pas si surprenante, dans le foot d’aujourd’hui où de nombreux clubs sont sous pavillon étranger. Mais il ne cache pas qu’il se pose désormais des questions. "On a vu que c'est arrivé à 16 clubs sur 40 dans le foot français, ça fait partie du monde moderne, a commenté l'entraîneur. Légitimement, on a des questions en attente et on aura les réponses dans un second temps. Ce ne sont pas des incertitudes mais des questionnements."
"Permettre au club de prendre de la hauteur, de la grandeur"
"Ca laisse la place à des opportunités, a aussi tenu à souligner Gérald Baticle. Lorsque des personnes ont bien travaillé au club et décident de céder leur place, d'autres personnes peuvent arriver et amplifier la marche en avant et permettre au club de prendre de la hauteur, de la grandeur, d'être plus performant. C'est ce qu'il faut souhaiter."
Mathias Pereira Lage, joueur important du collectif angevin en deuxième partie de saison, auteur de trois buts et trois passes décisives sur la campagne, confirme l’état d’esprit général. "On n'en sait pas forcément plus sur comment vont se dérouler les choses, donc ça laisse beaucoup d'incertitudes dans nos têtes", a-t-il expliqué.
Surtout, Angers est actuellement dans le doute sur le plan sportif. Onze joueurs sont en fin de contrat, certains cadres comme Ismaël Traoré, Thomas Mangani ou Romain Thomas ne porteront plus le maillot du SCO la saison prochaine et d’autres doivent encore trancher leur avenir. La vente du club pourrait débloquer certains dossiers, dans un sens ou dans l’autre.