Blanc à l'OL: la presse salue le retour du "Président" en France

Son absence a duré plus longtemps que le mandat d’un président de la République en France. Six ans après son départ du PSG (2013-2016), Laurent Blanc, surnommé "le Président", fait son retour sur un banc de Ligue 1. Lyon l’a choisi pour remplacer Peter Bosz, démis de ses fonctions dimanche après avoir enchaîné un cinquième match consécutif sans victoire face à Toulouse (1-1). Il sera présenté à la presse ce lundi à partir de 14h30 même si les présentations sont faites depuis longtemps auprès des médias qui saluent le retour de ce personnage fort du football français.
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L’Equipe y consacre sa une ce lundi avec le titre "Place au Président" en rappelant que sa nomination avait été validée par John Textor, futur propriétaire du club. Après avoir assuré son soutien indéfectible à Peter Bosz, Jean-Michel Aulas, le président actuel, aurait sondé de manière informelle Blanc il y a une quinzaine de jours. La confirmation de la très mauvaise série de l’équipe a finalement accéléré le départ du Néerlandais, lâché publiquement par certains cadres.
L’histoire entre Blanc et l’OL se noue enfin après une première approche en 2019. A l’époque, Aulas, Vincent Ponsot, (actuel directeur du football) et Juninho (alors directeur sportif) lui avaient préféré Rudi Garcia pour remplacer Sylvinho. Trois ans plus tard, la piste Blanc n’a pas tardé à être validée face à l’urgence. Pour Le Progrès, quotidien de la région lyonnaise, l’OL lui confie les "clés de la relance" six jours avant son premier match sur le terrain de Rennes, dimanche (15h, 11e journée de Ligue 1).
Un profil "aulasso-compatible", selon Le Monde
Alain Boghossian, son ancien coéquipier en équipe de France et adjoint à ses côtés sur le banc des Bleus (2010-2012), prédit qu’il apportera "sa culture de la gagne". Thierry Henry, un autre ancien partenaire de cet âge d’or, se réjouit aussi du retour en France de Blanc qui n’a connu qu’une aventure sur un banc depuis son départ de Paris (au Qatar à Al-Rayyan entre décembre 2020 et février 2022). Le Monde évoque également la nomination du champion du monde (1998) et d’Europe (2000) sur le banc des Gones en soulignant son profil "aulasso-compatible"