RMC Sport

Bordeaux: Lopez assure qu'il restera à la tête des Girondins en cas de descente en Ligue 2

placeholder video
Dans une rencontre avec des lecteurs de Sud Ouest, Gérard Lopez a assuré qu'il ne quitterait pas les Girondins de Bordeaux en cas de descente en Ligue 2. Mais il a tout de même évoqué une "énorme coupe dans les coûts de fonctionnement" en cas de relégation.

Gérard Lopez ne veut pas abandonner Bordeaux, même si ça tourne mal. Le président et propriétaire des Girondins a confié jeudi qu'en cas de descente en L2 de son équipe, actuelle dernière de L1, il resterait à la tête du club, évoquant "une énorme coupe dans les coûts de fonctionnement".

"Si le club devait aller en Ligue 2, ce qui pour moi n'est pas acceptable et on va tout faire pour qu'il n'y aille pas, j'ai une responsabilité vis-à-vis de beaucoup de gens de devoir l'anticiper", a déclaré Lopez lors d'une rencontre avec des lecteurs du journal Sud Ouest.

"Cette question m'énerve"

"Je ne pars pas. Mais cette question m'énerve. Pour moi, elle ne se pose pas. Qu'est-ce que j'aurais à gagner à partir ?", s'est-il interrogé. En cas de descente, qu'il a également anticipée avec "un budget L2", Lopez affirme que les Girondins ne pourraient pas "financièrement tenir dans l'état actuel. Il y aurait un impact assez important sur la structure en termes de coûts et d'employés. Les employés sont au courant, j'en ai parlé avec eux".

Cela passerait par "une énorme coupe dans les coûts de fonctionnement" avec une "réduction très significative du nombre de salariés, sur les joueurs à gros contrats - pas ceux qu'on a fait venir", indique l'homme d'affaires hispano-luxembourgeois, qui a évoqué cette éventualité avec les deux fonds prêteurs du club, King Street et Fortress, les anciens propriétaires des Girondins.


"Comme moi, ils n'ont pas envie que ça se fasse. Et si ça devait se faire, on travaillerait ensemble pour remonter au plus vite", a-t-il ajouté. Bordeaux, qui se déplace dimanche à Paris, occupe la dernière place de L1, avec trois points de retard sur Saint-Étienne, actuellement 17e et premier non-relégable, et deux de retard sur Lorient, l'actuel barragiste.

FG avec AFP