"Ce n'était pas moi, bien essayé", Medhi Benatia dément un accrochage avec Luis Campos à la mi-temps d’OM-PSG

Comme les supporters marseillais, Medhi Benatia a exulté de joie au coup de sifflet final du choc OM-PSG (1-0), lundi. Cela faisait 14 ans que Marseille n’avait plus battu son grand rival à domicile et le directeur du football marseillais a savouré le moment. Mais avant cela, il était descendu de la tribune présidentielle pour venir sur le banc de touche afin de calmer son entraîneur Roberto De Zerbi, exclu pour s’en être pris à l’arbitre dans le temps additionnel.
"Je n’ai rien à voir ni de près, ni de loin"
Il l’a alors maintenu derrière le banc en l’exhortant visiblement à rester mesuré pour ne pas aggraver son cas. Interrogé sur le coup de sang du technicien italien à l’issue de la rencontre, Benatia explique ne pas avoir tout compris. "J’étais en tribunes, je sais juste qu’il y a eu un peu de tensions, de disputes", a-t-il confié.
Il a alors enchaîner pour balayer une information selon laquelle il se serait accroché avec Luis Campos, conseiller sportif du PSG, dans le vestiaire du Vélodrome à la mi-temps du choc. "J’en profite pour démentir un article qui disait qu’apparemment, je m’étais disputé avec Campos à la mi-temps. Malheureusement, ce n’était pas moi, mais c’était bien essayé. Je n’ai rien à voir ni de près, ni de loin."
Des images du diffuseur Ligue1+ montrent bien Luis Campos dans le couloir menant aux vestiaires à la pause pour saluer les joueurs et adresser quelques mots au quatrième arbitre et à des hommes en costume, avant d’être invité à s’éloigner par Vitinha. Medhi Benatia était également présent, lui aussi, pour taper dans les mains des Marseillais. Puis, Luis Campos semble avoir monté le ton contre des membres de la sécurité avant de prendre la direction de son vestiaire, sans jamais avoir voulu s'en prendre directement à Benatia, qui a suivi la scène attentivement.
Sans trop s’attarder sur cet épisode, Medhi Benatia a surtout salué la prestation de son équipe face à la presse. "J’ai vu beaucoup de choses passer cette semaine", a-t-il expliqué en zone mixte. "Aujourd’hui, il manquait pas mal de joueurs au PSG mais quand tu vos l’équipe qui était en face, il faut quand même être conscient et sérieux quand on fait des comparaisons. J’ai lu dans la semaine que c’était presque une obligation de gagner, sinon c’était une honte parce que l’équipe (celle du PSG) n’était pas forte. Je pense qu’elle créerait aussi beaucoup de problèmes à des équipes européennes."
"Ça fait 14 ans, peu importe, j’espère qu’on sera capable de faire ce genre de matchs régulièrement", a insisté Benatia. "Quand je vois comment les supporters ont apprécié le spectacle. Même s’il n’y a eu qu’un but, les efforts, les courses… quand tu fais ça dans un stade comme ça, forcément tu joues avec les supporters qui ‘rentrent sur le terrain’, comme le dit Roberto De Zerbi. Tu sens une force et tu ne peux pas prendre de but. C’est beau à voir."