Craquage de Paulo Fonseca: la commission de discipline veut frapper vite et fort

Une fois encore, la gravité des faits pousse la commission de discipline à accélérer la procédure. Comme elle a pu le faire pour le président marseillais Pablo Longoria, qui a parlé à plusieurs reprises de "corruption" à l’occasion du match Auxerre-OM (3-0), lors de la 23e journée, la commission de discipline de la Ligue de football professionnel devrait étudier le cas de Paulo Fonseca dès mercredi soir, et prononcer une sanction dans la foulée. La commission doit entériner ce choix ce lundi matin, mais il y a peu de doutes sur le fait que Paulo Fonseca sera bien convoqué ce mercredi, soit trois jours après les faits, la commission souhaitant aller vite et taper fort.
Fonseca risque jusqu'à sept mois de suspension
Très agité dans sa zone technique tout au long de la rencontre qui opposait l'OL à Brest (2-1), dimanche, Paulo Fonseca a fini par être expulsé par Benoît Millot en fin de match, alors que l’arbitre s’apprêtait à rendre une décision favorable à son équipe. Mais c’est la réaction intimidante de l’entraîneur portugais à son exclusion qui devrait lui coûter très cher.
Bouffi de haine, l’entraîneur de l’OL s’est exposé à une très lourde sanction en éructant sa frustration au visage de l’arbitre, frôlant le tête contre tête avec ce dernier, ce que l’arbitre a depuis confirmé au quotidien L'Équipe. "Il a cette attitude encore plus impressionnante de tenter de donner un coup, en fait. Un coup de tête."
Pour ce type de comportement intimidant, le barème disciplinaire prévoit jusqu’à sept mois de suspension. "Est intimidant, tout propos, geste et/ou attitude susceptible d’inspirer de la peur ou de la crainte. Est menaçant, tout propos, geste et/ou attitude exprimant l’idée de porter préjudice à l'intégrité physique d'une personne. Toute menace de mort constitue une circonstance aggravante dont il devra être tenu compte dans la détermination du quantum de la sanction", précise le texte de référence.