OL-Brest: "J’ai eu des égarements aussi", Eric Roy refuse de "juger" Paulo Fonseca pour son coup de sang contre l’arbitre

Il a totalement perdu ses nerfs. Après avoir été exclu dans le temps additionnel du match entre l’OL et le Stade Brestois, ce dimanche en Ligue 1 (2-1), Paulo Fonseca est venu menacer l’arbitre Benoit Billot, en collant son front au sien au bord du terrain. Retenu par ses joueurs et son staff, le coach lyonnais, hors de lui, a tenté de revenir s’en prendre à l’officiel, avant de regagner les vestiaires en pestant. Une fois la colère retombée, l’entraîneur portugais a présenté ses excuses, mais il risque une grosse sanction pour son comportement.
Invité à commenter ce coup de sang après la rencontre, Éric Roy, le coach de Brest, n’a pas souhaiter accabler son homologue rhodanien: "Je ne parle pas des autres, désolé. Ce qui m’intéresse, c’est mon équipe et mon attitude. A un moment donné, j’ai eu des égarements aussi et j’ai décidé il y a un moment qu’on ne m’y reprendrait plus donc j’essaie de garder mon calme. Et en aucun cas, je ne vais juger un collègue."
"M. Millot a fait un match courageux"
Le coach des Pirates, actuellement dixièmes du championnat, a tout de même pointé quelques actions litigieuses dans les derniers instants de la rencontre. Sans pour autant charger les arbitres: "Il y a une situation à la fin, avec une main qui arrête le ballon dans la surface. L’arbitre a décidé que ce n’était pas penalty. Je ne savais pas qu’on pouvait arrêter des ballons avec la main au football. Après, je n’en veux pas à M. Millot, qui a fait un match courageux. On a vu encore ce qu’il s’est passé. C’est désolant pour le foot. Je préfère les soutenir, même si je pense qu’on a été désavantagés à la fin du match."
Un discours d’apaisement envers le corps d’arbitral qu’Eric Roy a également tenu au micro de DAZN, le diffuseur de la rencontre: "On est dans un contexte compliqué. Les arbitres sont aujourd’hui vilipendés et je ne vais pas rentrer là-dedans. Ils font un métier très compliqué et je veux les soutenir, même si on a eu des situations désavantageuses pour nous".