Deschamps : « Que le terrain reprenne le dessus maintenant »

- - -
Didier Deschamps, comment avez-vous vécu tout ce qui s’est passé à l’OM ces derniers jours ?
J’aurais préféré être là aujourd’hui pour vous présenter un grand joueur… Mais nous n’y pouvons rien, M. Dassier non plus. L’épisode que l’on a connu cette dernière semaine, cette période de trou, cette période de troubles où il n’y avait plus d’organigramme au club a été pénible, pour moi le premier. Cependant, je n’ai jamais pensé à renoncer. Ma seule interrogation durant ces derniers jours était de savoir comment on allait fonctionner, et qui serait mon interlocuteur à Marseille. J’ai eu ma réponse lundi quand Jean-Claude Dassier a officialisé sa venue comme président.
Comment avez-vous réagi à l’épisode Jean-Pierre Bernès, d’abord annoncé dans l’organigramme par Jean-Claude Dassier avant d’être finalement écarté ?
Jean-Pierre Bernès est quelqu’un de confiance et de compétent. Nous avons des relations qui vont au-delà du monde du football, mais à aucun moment je n’ai posé de condition quant à sa venue. J’ai signé mon contrat alors que José Anigo était directeur sportif, et je n’attends donc rien d’autre. José n’a pas de problème avec moi, et je n’en ai pas avec lui. Vous allez certainement chercher à nous opposer tout au long de la saison, mais il n’y a pas de souci particulier entre nous. Il y a un organigramme bien en place maintenant.
Je voudrais préciser que j’ai signé à l’Olympique de Marseille en tant qu’entraîneur, et je n’ai jamais demandé quoi que ce soit en plus, à qui que ce soit. Ma tâche est de tirer le maximum de l’effectif qui sera à ma disposition, et d’être le plus performant possible.
Parlons du recrutement justement, cette crise à la tête du club a-t-elle fait beaucoup de torts à l'OM ?
Je ne sais pas si on a pris du retard, mais en tout cas on n’a pas pris d’avance. J’espère maintenant que le terrain va reprendre le dessus à Marseille, et que la prochaine fois qu’on sera devant vous, ce sera pour vous présenter un grand joueur.
Pouvez-vous nous parler de votre première recrue ? On parle notamment de Lucho Gonzalez…
Je ne vais pas vous donner de noms... Ce que je peux vous dire, c’est que par rapport à la semaine dernière, je n’ai pas changé d’idée. Je suis toujours certain que l’OM a besoin de grands joueurs, et je reste convaincu qu’il vaut mieux avoir trois grands joueurs, plutôt que six ou sept très bons. J’espère que les dirigeants feront en sorte de me satisfaire au maximum.