Deschamps : « Une bataille à Bollaert »

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Didier Deschamps, le match de l’OM contre l’AC Milan mercredi (1-1) montre-t-il que le club est sur la bonne voie ?
On est sur la voie… Je pense qu’on a encore une marge de progression importante, et avec le temps l’équipe ne peut que s’améliorer. Les joueurs se connaissent de mieux en mieux, et il y a maintenant une idée commune qui se dégage quand on a le ballon. Le match qu’on a fait à Milan me donne beaucoup de satisfaction et cela me permet d’envisager les meilleures choses dans les semaines et les mois à venir.
Lucho Gonzalez s'est enfin illustré sous le maillot de l'OM en offrant le but égalisateur à ses co-équipiers face à Milan. Sa prestation vous a-t-elle convaincu ?
Il a été très bien, à l'image de toute l'équipe. Il est habitué à jouer des matches de ce niveau-là, mais il n’est pas encore à 100% et manque de rythme. J’espère que ce match lui permettra de prendre confiance. Avec toute la pression et les attentes qu’il sent autour de lui, il a très envie de démontrer qu’il est à la hauteur, mais il doit être un peu patient (l'Argentin s'est de nouveau blessé et est incertain pour le déplacement à Lens dimanche, ndlr).
A peine rentré de Milan, vous voilà déjà obligé de vous vous replonger dans le championnat. N’est-ce pas trop difficile ?
Si, car la Champions League pompe énormément d’énergie, que ce soit sur le plan athlétique ou sur le plan mental. Le mot d’ordre (ici au Touquet, Pas-de-Calais), c’est d’ailleurs la récupération. C’est aussi pour cette raison que l’on n’est pas rentré sur Marseille : pour éviter de la fatigue supplémentaire et pour permettre au joueur de récupérer au maximum avant de nous projeter dans la bataille qui nous attend samedi à Bollaert.
Comment voyez-vous cette rencontre à Lens ?
Les Lensois seront sans doute enthousiastes et déterminés devant leur public. Le fait qu’ils aient gagné leur dernier match à domicile contre Nancy (2-1) va leur donner confiance. On s’y est préparé, et maintenant à nous d’être capable de répéter collectivement et individuellement ce qu’on a fait à Milan. De toute façon, on n’a pas le choix. On a déjà un match en retard et il nous faut les trois points.