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Garcia, Balotelli, Motta… les trophées décalés de la 35e journée de Ligue 1

Contre le PSG, ce dimanche (3-1), Mario Balotelli a marqué son douzième but à domicile en Ligue 1 (sur 14) avec l'OGC Nice. Casanier.

Contre le PSG, ce dimanche (3-1), Mario Balotelli a marqué son douzième but à domicile en Ligue 1 (sur 14) avec l'OGC Nice. Casanier. - AFP

La 35e journée de Ligue 1, conclue par la victoire niçoise dans le duel au sommet face au PSG (3-1), nous a offert quelques pépites. Mario Balotelli et sa générosité, Rudi Garcia et sa déclaration d’amour, le sarcasme de Motta. Mais pas que.

Le trophée de la plus belle déclaration d’amour : Rudi Garcia

"Celui qui nous a permis de marquer cinq buts (…), c’est Bafé Gomis et personne d’autre." Cette déclaration est signée Rudi Garcia, au sortir du festival offensif de l’OM sur le terrain de Caen (5-1). Alors même que Florian Thauvin a signé un triplé de haute volée en Normandie (2e, 63e, 89e) et que Maxime Lopez s’est offert un doublé express (5e, 27e), en plus de rayonner au milieu, l’attaquant olympien a donc reçu les éloges de son entraîneur.

Une belle déclaration d’amour qui a malgré tout du sens. Car Bafétimbi Gomis a marqué 32% des buts de Marseille cette saison en Ligue 1 (17 sur 53), en plus de servir de point d’appui pour ses partenaires.

Le trophée de l’hôte le plus généreux : Mario Balotelli

Mario Balotelli a encore beaucoup de choses à améliorer dans son jeu, Lucien Favre le répète journée après journée. Mais ce qui est certain, c’est que l’attaquant italien demeure d’une efficacité redoutable lorsqu’il est sur le terrain. Et surtout à domicile. En 21 matchs cette saison en Ligue 1 avec l’OGC Nice, l’ancien joueur de Manchester City a marqué 14 buts. Mieux, après son ouverture du score contre le PSG ce dimanche (3-1), il a désormais trouvé les filets adverses à douze reprises à l’Allianz Riviera, son jardin favori évidemment.

Alors, bien sûr, Edinson Cavani est le vrai meilleur réalisateur de l’Hexagone sur ses terres (14 buts au Parc des Princes), devant Radamel Falcao et l'Italien (12). Mais l’adresse de Mario Balotelli sur les bords de la Méditerranée est à souligner. Comme quoi le soleil de la Côte d’Azur a du bon.

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Le trophée de la plus grosse ambiance : Bastia - Rennes

Condamné par la Commission de discipline de la LFP à se produire loin du stade Armand-Cesari depuis les incidents qui ont émaillé la rencontre Bastia-OL, le Sporting n’a pas été décontenancé face à Rennes, ce samedi (succès 1-0). Pourtant, les partenaires d’Enzo Crivelli, unique buteur de la rencontre, n’ont pour une fois pas pu s’appuyer sur l’atmosphère de Furiani pour faire basculer leur destin. La faute au huis clos total prononcé à l’encontre du club corse, obligé en plus de délocaliser son match, normalement programmé à domicile, dans l’enceinte de Fos-sur-Mer (à l’ouest de Marseille). L’ambiance y était donc tellement chaude qu’on entendait les mouettes du Vieux Port apparemment.

Le trophée du carton rouge qui rit jaune : Thiago Motta

Le milieu parisien a quitté la partie contre Nice avant la fin. Mais il a souhaité prolonger la rencontre en coulisses. Expulsé après un geste d’humeur sur Paul Baysse lors de la défaite du PSG dans le choc de cette 35e journée de L1 (3-1), Thiago Motta est venu chambrer le défenseur niçois en zone mixte. "Ça va le visage ?", s’est amusé l’Italien, convaincu que son adversaire en a rajouté. Le visage barré par un sourire figé, Motta s’est ensuite posté comme un piquet derrière Paul Baysse. Pas de quoi déstabiliser l’ancien Stéphanois. "Je ne le connais pas", a-t-il lâché. Tout simplement.

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Le trophée de la purge : le match du dimanche à 17h

C’est malheureusement devenu une habitude ces dernières semaines, le spectacle du match du dimanche à 17h est assez triste. A croire que chaque match programmé à cet horaire est condamné à être une purge. En tout cas, que ce soit les matchs nuls de Saint-Etienne devant Nantes (1-1, 32e journée) et Rennes (1-1, 34e j.) ou bien le court succès de Bordeaux justement à Nantes il y a deux semaines (1-0, 33e j.), les prestations sont bien tristes dernièrement. La confrontation entre Dijon et Bordeaux n’a pas fait exception ce week-end, avec un match nul 0-0 à la clé. Malédiction, quand tu nous tiens.

Vidéo - Le best-of de l'After foot du dimanche 30 avril

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