RMC Sport

Guingamp: Desplat attendait des excuses de la part d'Eyraud

placeholder video
Agacé par certaines commentaires de Jacques-Henri Eyraud à son égard lors de la dernière assemblée générale de la LFP, Bertrand Desplat espérait recevoir des excuses de la part du président de l'OM. "Ce qu'il n'a pas fait", a-t-il regretté ce vendredi dans L'Equipe du soir.

Il attendait des excuses. Elles ne sont pas venues. Invité ce vendredi de L'Equipe du soir, Bertrand Desplat, président de Guingamp, est revenu sur l'échange virulent qu'il a eu mercredi avec Jacques-Henri Eyraud, président de l'OM, lors de l'assemblée générale de la Ligue de football professionnel.

Une passe d'armes de "20 secondes"

"Je lui ai demandé de s'excuser immédiatement, ce qu'il n'a pas fait d'ailleurs lors de l'assemblée générale, ce qui est dommage. Cela a duré 20 secondes avec une journée démarrée à 7h. Il devait être 19h. Ce sont des choses qui peuvent arriver. C'est une affaire close et enterrée, ce n'est même pas une affaire", a-t-il souligné. Comme expliqué par RMC Sport, Desplat et Eyraud ont eu une passe d'armes assez virulente. Sans insulte ni menace.

"Je pense que Jacques-Henri a eu, et il s'en est d'ailleurs expliqué ensuite, une maladresse. Il a fait état de documents ou d'articles qui devaient sortir sur Mediapart, ce que j'ignorais totalement, en me demandant mon avis. Je lui ai demandé pourquoi il associait mon nom avec cette histoire", a détaillé Desplat, expliquant que Eyraud est selon lui "encore un jeune président".

"Il fera comme tout le monde, il apprendra"

"J'adore le débat d'idées, je défends très clairement les intérêts de mon club et d'un grand nombre de clubs qui n'ont peut-être pas la chance d'être de grands clubs historiques comme l'OM. Je le fais et j'essaie toujours de le faire avec pugnacité et beaucoup d'élégance. Ce que je n'accepterai jamais, c'est qu'on puisse mettre en doute mon intégrité, qui est totale. C'est la maladresse qu'il a commise, mal lui en a pris", a précisé le président de l'EAG.

"Il fera comme tout le monde, il apprendra au fur et à mesure du temps. Je lui ai dit que je ne supportais pas et que je ne comprenais pas pourquoi il associait mon nom à cette histoire, que c'était complètement inadmissible", a ajouté Desplat. Cette rixe verbale a eu lieu lors des échanges autour du prêt garanti par l'Etat contracté par la LFP, qui a été adopté par vote durant la réunion de mercredi.

RR