Incidents Nice-OM: l'OGCN ne devrait pas faire appel et va parler vendredi

Par rapport au match à rejouer face à l'OM, la direction de l'OGC Nice va s'exprimer vendredi à l'occasion de la présentation d'Andy Delort. Mais le club n'a semble-t-il pas l'intention d'interjeter appel.

Le mutisme est complet à Nice depuis les décisions prises mercredi soir par la commission de discipline sur les incidents du match du 22 août face à l'OM, qui devra donc être rejoué. Ni dirigeants ni politiques ne souhaitent pour le moment s'exprimer.

Les dirigeants niçois prendront toutefois la parole vendredi matin sur le sujet. Cela se déroulera avant la conférence de présentation d'Andy Delort, programmée à 12h30. Comme pour chaque recrue, le président Jean-Pierre Rivère et le directeur Julien Fournier seront présents, a annoncé le club dans un communiqué diffusé jeudi.

Nice devrait respecter les décisions

Une tendance se dessine: le fait de ne pas faire appel des décisions de la commission auprès de la Fédération française de football. Si des discussions sont toujours en cours, Nice devrait, sauf retournement de situation, respecter le verdict de la Ligue.

La commission de discipline a décidé mercredi que le match entre Nice et Marseille, interrompu après de graves incidents, serait rejoué sur terrain neutre et à huis clos. Elle a également infligé à Nice un retrait de deux points au classement, dont un avec sursis. Le défenseur de l'OM Alvaro Gonzalez, qui a jeté des ballons en direction du public niçois, a été suspendu pour deux matches ferme. Dimitri Payet, autre joueur marseillais, a reçu une suspension d'un match avec sursis.

Une enquête judiciaire est par ailleurs en cours sur ces incidents et un supporteur niçois, auteur d'un coup de pied en direction du meneur de jeu de l'OM, Dimitri Payet, sera jugé le 22 septembre.

Clément Brossard