"Je ne suis pas psychologue, il faut demander à Masdak", Rami ironise sur les faiblesses mentales de Troyes après la défaite à Nice

Troyes est retombé dans ses travers ce dimanche, lors de son déplacement à Nice, pour le compte de la 10e journée de Ligue 1 (3-2). Rapidement mené sur un but précoce du défenseur italien Mattia Viti de la tête, puis sur un penalty obtenu par Nicolas Pépé et transformé par Andy Delort, l'Estac a encaissé un troisième but de Pépé au retour des vestiaires avant de se réveiller dans les dix dernières minutes grâce à Xavier Chavalerin et Abdu Conté.
Une réaction trop tardive qui n'a pas empêché les Troyens de s'incliner pour la cinquième fois de la saison. Interrogé sur les failles mentales de son équipes, Adil Rami a préféré utiliser l'humour pour tenter de faire passer la pilule.
"Je ne suis pas encore psychologue. Il faut demander à Masdak, a-t-il confié dans un demi-sourire au micro de Prime Video. (Il réfléchit) Je ne sais pas, ça fait partie du football. Parfois on est dedans, parfois on ne l'est pas. Pour le coup, on n'était pas dedans en début de match. On revient au score mais il a fallu plus défendre. Il nous en fallait encore un peu plus mais il n'y en avait pas assez. On est quand même tombé sur une belle équipe de Nice, même si à 3-0 elle a aussi levé le pied."
De l'humour avec une référence à Masdak, devenu célèbre sur Tik Tok, où il se présente comme influence "finances, éco, droit". Il prétend y déceler des arnaques dans lesquelles pourraient tomber certains internautes. Ses vidéos font souvent l'objet de parodies, notamment sur Twitter.
Les regrets de Bruno Irles
En conférence de presse, son entraîneur préférait exprimer sa déception avec plus de clarté. "Aujourd'hui Nice mérite de gagner. La saison dernière on était reparti très frustré. Cette saison, Nice mérite sa victoire. On s'est mis deux grosses épines dans le pied en début de match et dès le début de la deuxième période. On ne marquera pas des points ainsi, malgré l'état d'esprit démontré pour revenir. J'aimerai donner chaud à mes collègues entraîneurs plus que 20 minutes sur un match. C'était insuffisant", a soufflé Bruno Irles, qui a confié "ses regrets" après cette défaite.
12e de Ligue 1 après cette journée, Troyes ne compte que trois points d'avance sur Angers, 17e et premier relégable. La semaine prochaine, l'Estac a un rendez-vous crucial avec Ajaccio au stade de l'Aube, avant d'enchaîner face à Lorient, l'équipe surprise du championnat, puis le PSG.