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L’OL répond au PSG, Reims s’enlise

La joie des Lyonnais après le but de Njie

La joie des Lyonnais après le but de Njie - AFP

Grâce à sa large victoire à Reims (4-2), ce dimanche en clôture de la 34e journée de Ligue 1, l’OL reprend la tête de la Ligue 1, en attendant le match en retard du PSG mardi à Metz. Voici les tops et les flops de cette rencontre.

TOPS L’OL réplique après la balade du PSG 

On le sait, cette équipe de Lyon ne lâchera rien dans cette lutte sans merci pour le titre de champion de France. Mis sous pression après la démonstration du PSG face à Lille (6-2), les Lyonnais ont répliqué de fort belle manière ce dimanche sur la pelouse de Reims (4-2), en clôture de la 34e journée de Ligue 1. Si ce succès redonne aux Rhodaniens la tête du championnat, grâce à sa meilleure différence de buts (+39 contre +35), il leur permet surtout de passer un message fort aux Parisiens, avant leur match en retard de mardi face à Metz. Certes, cette rencontre ressemble plus à une formalité qu’à un piège, mais sait-on jamais… En ce soir de 26 avril, c’est bien l’OL qui occupe la tête de la Ligue 1. A Paris désormais de répondre. 

L’attaque lyonnaise tout feu tout flamme

Avec Alexandre Lacazette, Nabil Fekir et Clinton Njie, impliqués sur 54 des 68 buts de leur équipe depuis le début de saison, l’attaque lyonnaise marche du feu de Dieu. Avec trois buts en 20 minutes, les hommes d’Hubert Fournier, qui retrouvait son ancienne équipe ce soir, ont anéanti d’entrée tous les espoirs rémois. Le tout avec une qualité de jeu qui impressionne autant qu’elle fait leur force. Si le premier but de Corentin Tolisso est inscrit sur corner (2e, 1-0), les deux suivants sont des modèles d’attaque rapide. 

Sur un contre mené par Grenier, Jallet trouve sur la droite Njie, dont son centre au second poteau permet à Alexandre Lacazette d’inscrire son 26e but en L1 (6e, 2-0). Un total qui lui permet de s’octroyer le record de buts inscrits sur une saison par un joueur de l’OL, dépassant ainsi André Guy (25 buts en 1968-69). Le troisième but lyonnais est tout aussi beau dans la construction. Lancé par Tolisso, Bedimo déborde sur la gauche avant de servir sur un plateau Njie, qui devance Oniangué pour pousser le cuir au fond des filets (20e, 3-1). Si le but contre-son-camp de Mickaël Tacalfred en fin de match semble anecdotique, il permet à l’OL d’afficher la meilleure attaque du championnat (68 buts), devant … le PSG (67 buts). 

Tolisso toujours aussi précieux 

Dans l’ombre des Lacazette, Fekir ou encore Gonalons, Corentin Tolisso n’en fait pas moins une saison remarquable. Toujours aussi solide et précieux au milieu de terrain, le jeune milieu de terrain, titularisé pour la 32e fois de la saison, a confirmé tout le bien que son entraîneur Hubert Fournier et les observateurs de Ligue 1 pensent de lui cette saison. Opportuniste pour pousser le ballon dans le but vide sur un corner en début de match (2e), il a montré la voie aux siens en inscrivant son … septième but de la saison ! Pas mal pour un milieu de terrain de 20 ans. 

FLOPS 

Reims en grand danger

Le miracle n’a pas eu lieu pour Reims ce dimanche à Auguste-Delaune. Mis sous pression dans la course au maintien, après les résultats du week-end, les Rémois n’ont jamais été en mesure d’espérer quoi que ce soit face au leader du championnat. Pris à la gorge dès l’entame de match, les joueurs d’Olivier Guégan, qui restaient pourtant sur un précieux succès face à Bastia (2-1), voient s’approcher dangereusement la zone rouge, qu’ils n’ont plus côtoyé depuis la 9e journée, après une victoire face à Bordeaux début octobre. Avec un petit point d’avance sur le premier relégable, Evian-TG, les Champenois devront faire bien plus que ce soir pour ne pas connaître une fin de saison cruelle et dramatique. 

Une défense rémoise à la rue

Si les Rémois ont rapidement perdu espoir dans cette rencontre, ils le doivent en partie à la grande fébrilité de leur défense, qui a complètement pris l’eau ce dimanche soir. Dépassés par la vitesse de l’attaque lyonnaise, Mickaël Tacalfred et Mohamed Fofana ont connu une soirée des plus difficiles. Comme un symbole, le capitaine rémois a vu son calvaire s’achever par un but contre-son-camp en fin de match (91e), une interception malheureuse qui a lobé son propre gardien, Agassa. Des trous d’air défensifs bien trop récurrents depuis le début de saison puisque le Stade de Reims affiche la pire défense du championnat à quatre journées de la fin (59 buts encaissés). 

Alexandre Mispelon