Le sacrifice de Hilton, la générosité de Roussillon, Draxler décevant: les notes de Montpellier-PSG

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MONTPELLIER
Lecomte 6,5
Aguilar 6
Mendes 6
Hilton 7
Congré 6
Rousillon 7 (remplacé par Mukiele, 70e)
Skhiri 7
Samba 5,5 (remplacé par Piriz, 69e)
Lasne 5,5
Sessegnon 6,5
Ninga 5 (remplacé par Mbenza, 81e)
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Jérôme Roussillon
On a parfois eu l’impression de ne voir que lui côté montpelliérain. Il faut dire qu’il n’a pas ménagé ses efforts. Le latéral gauche du MHSC n'a pas donné sa part au chien ce samedi pour perturber les offensives parisiennes. Il a largement contribué au manque d’éclat de Julian Draxler côté droit et a tenu bon, aussi, face à Kylian Mbappé quand le Monégasque est venu s’aventurer dans son couloir. Toujours disponible et auteur de quelques remontées de balle intéressantes. Il était malheureusement trop court sur un raid de Ninga après l'heure de jeu (67e), pour devancer Areola.
Ellyes Skhiri
Placé en sentinelle devant la défense à cinq de Montpellier, le milieu de terrain a rayonné. Bien entouré, il a pu se projeter et jaillir avec aplomb dans les pieds parisiens. Avec aplomb et beaucoup d’engagement, juste ce qu’il fallait pour bousculer des Parisiens considérablement gênés par l’état général du terrain. Ce n’est pas un hasard si Ellyes Skhiri a terminé la rencontre avec le plus de ballons grattés dans sa besace (16), avec égalité avec le Parisien... Marquinhos.
Vitorino Hilton
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Il s'est jeté à propos devant Cavani dans la surface, sans faute, dans le temps additionnel (90e+2). Le capitaine de Montpellier, touché à la cheville sur l'action, n'a pas rechigné à se relever, fidèle au discours de guerrier qu'il a tenu à chacun de ses coéquipiers avant la rencontre. Hilton a beau avoir 40 ans, il n'a pas semblé accuser le coup face aux timides attaquants parisiens. Le schéma tactique choisi par Michel Der Zakarian a contribué à sa bonne prestation. C'est pris de crampes qu'il a fini la rencontre, preuve que le papy a fait plus que de la résistance samedi.
PSG
Areola 5,5
Meunier 4 (remplacé par Alves, 70e)
Marquinhos 5
Thiago Silva 5
Berchiche 5
Motta 4,5 (remplacé par Lo Celso, 79e)
Verratti 5
Rabiot 4,5
Draxler 3 (remplacé par Lucas Moura, 65e)
Cavani 4
Mbappé 6
Julian Draxler
Il s’agissait de sa troisième titularisation consécutive en Ligue 1 et une nouvelle chance s’offrait à lui de briller et d’éloigner la menace d’Angel Di Maria avant la réception du Bayern Munich mercredi. Encore une fois, le champion du monde allemand a déçu. Il n’a pas semblé à l’aise sur l’aile droite, celle où il a débuté la rencontre. Il n’a pas été plus tranchant à gauche, lorsque Mbappé a permuté avec lui. Son compteur est toujours muet, en buts comme en passes. L’ancienne pépite de Schalke 04 est en crise de confiance aigue et ça s’est vu: contre Montpellier, il n’a fait aucune différence. A sa décharge, le jeu penchait rarement vers lui. Signe, aussi, de son manque de poids actuel dans le jeu de son équipe.
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Kylian Mbappé
Le premier tir cadré du PSG est intervenu à la 47e et il est venu de ses crampons. C’est dire l’influence de l’ancien Monégasque, hyperactif, volontaire et toujours dans les bons coups de son équipe sur la pelouse en souffrance de la Mosson. Si l’international français a écrasé sa frappe, c’est en revanche les gants de Lecomte qui l’ont empêché d’offrir l’ouverture du score à Edinson Cavani (50e) et une incroyable partie de billard sur une autre frappe dans la surface entre défenseurs montpelliérains qui l’empêche de trouver le cadre (65e). Mbappé aura tenté de secouer le cocotier parisien et de déséquilibrer le bloc héraultais. Celui sur lequel le PSG se sera appuyé en très grande majorité ce samedi a semblé souffrir de l’absence de Neymar et du ronronnement des siens. Sa relation technique avec Cavani a été quasiment inexistante.
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Marco Verratti
L’Italien faisait son retour après ses deux matches de suspension. Que retenir de sa prestation? A la peine en première période, incapable de jouer haut – Rabiot et lui ont quasiment évolué sur la même ligne que Motta ! – et de donner de la vitesse et du rythme au jeu des siens, l’international transalpin est monté en gamme en seconde période, à l’image de cette jolie ouverture dans la surface pour Mbappé (63e). Principal carrefour du jeu parisien (plus de 100 ballons touchés), Verratti n’a pas eu la réussite escomptée dans ses ouvertures aériennes. Mais il est celui qui a le mieux imprimé sa patte dans l'animation de jeu parisienne, celui qui a le plus tenté de faire bouger les lignes. Un peu trop seul, assurément, dans cet exercice.
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