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Les plus grosses punchlines de Patrice Évra (c'est du très lourd)

Patrice Évra

Patrice Évra - AFP

Plus de dix ans après son départ de l'AS Monaco, Patrice Évra s'apprête à effectuer un retour en grande pompe dans l'Hexagone en rejoignant l'OM. Un comeback qui devrait s'accompagner de déclarations savoureuses dans les médias, tant le latéral français n'est pas un adepte de la langue de bois. Florilège des meilleures sorties médiatiques de Tonton Pat'.

Thuram, ce faux Malcolm X

"Il a sali mon nom sans chercher à savoir ce qui s'était passé. Lilian se prend à la fois pour le nouveau sélectionneur, le président de la Fédération et le président de la République (…) Il ne suffit pas de se balader avec des livres sur l'esclavage, des lunettes et un chapeau pour devenir Malcom X". Au sortir du fiasco de Knysna, Lilian Thuram, membre du conseil fédéral de la FFF, demande à ce que le capitaine tricolore ne soit plus jamais appelé en Bleus. La réponse d'Évra est cinglante et sans détour. 

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Le faux proverbe

"Il faut qu'on tire tous dans le même bateau". Visiblement éprouvé par l'échec du Mondial sud-africain, l'international tricolore en oublie les principes de la langue de Molière et se permet même d'inventer une expression. 

Le fameux traître

"Le problème de l''équipe de France, ce n'est pas Nicolas Anelka. C'est le traître qui est parmi nous. La question qu'il faut se poser, c'est ce traître qu'il faut éliminer. Demain, tu vas juste aux toilettes, tu sais déjà dans la presse que t'as été aux toilettes". Au lendemain de la célèbre Une de L'Équipe sur les propos d'Anelka prononcés à l'encontre de Domenech, Évra craque en prenant les choses trop à coeur. Une déclaration passée depuis à la postérité. 

Les hommes contre les enfants

"En général, quand tu gagnes, tu dis que tu as bien joué. Mais là, c'était onze hommes contre onze enfants. On n'arrête pas d'entendre qu'Arsenal, c'est le beau football. Mais en football, ce n'est pas le tout de bien jouer au ballon. Il faut gagner des titres. À Manchester, on joue bien au ballon et on gagne des titres. Même techniquement, si on regarde leurs onze joueurs et nos onze joueurs, on était meilleurs partout". Dans la foulée d'une demi-finale retour de C1 remportée par les Red Devils en 2009 (1-3), le Frenchy désosse les Gunners qui jouissent à son goût de trop de crédit en France. 

Arsenal, "ce centre de formation"

"Pour moi, Arsenal est un centre de formation de football. Je regarde le match, je prends du plaisir, mais est-ce que je vais gagner un titre après ? C'est cela que les gens vont retenir dans vingt ans (les titres, ndlr). Arsenal, un grand club comme ça, ça fait cinq ans qu'ils ont rien gagné, pour moi, c'est la crise, c'est n'importe quoi. Les gens se font endormir sur le jeu d'Arsenal. Mais à l'arrivée, il y a quoi ? Il n'y a rien". Un an après avoir dézingué Arsenal, le Mancunien en remet une couche. Et c'est toujours dit sans pincettes. 

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Patrice et sa troisième personne

"Je m'aime tout le temps. Je ne vais pas commencer à me critiquer. Le Pat de 2010 et 2014, je les kiffe tous les deux". Alain Delon n'a qu'à bien se tenir, le latéral tricolore ne souffre d'aucun problème d'ego. 

Homme de première

"J'espère que Van Persie dira à ses enfants que son premier but à Manchester, c'était sur une passe de Patrice Évra ". Ou comment tirer la couverture à soi en toutes circonstances. Pat', la modestie incarnée. 

Michel Fernandel et Rolland Tournevis

"Michel Fernandel (Luis Fernandez). Lui je l'ai invité à Manchester, il était comme un gamin à Euro Disney. Quand on lui a donné les clés du PSG, à part sucer des chupa chups et danser la Macarena au bord du terrain, je ne sais pas ce qu'il a fait (...) Et Rolland Tournevis (Rolland Courbis) sur RMC, il ne fait que parler... Qu'ils arrêtent de mentir à la France. Même si on mettait Rama Yade arrière gauche, ils la trouveraient meilleure que moi". Excédé par les sempiternelles critiques dont il fait l'objet de la part de consultants, il répond à ses détracteurs de manière véhémente lors d'une interview à Téléfoot. Fernandez, Courbis, Pierre Mènes et Bixente Lizarazu : tout le monde en prend pour son grade. Une sortie médiatique que personne n'a oublié. 

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R.D.