Les tops et flops de Lille-PSG : la persévérance de Cavani, le manque d'inspiration de Verratti, le raté de Sankharé...

Edinson Cavani et Hatem Ben Arfa (PSG) - AFP
TOPS
Cavani a fini par régler la mire
Il aura fallu attendre son 7e tir de la soirée pour le voir, enfin, trouver le fond des filets d’Enyeama (64e). Si Edinson Cavani a inscrit son 10e but de la saison en Ligue 1 sur la pelouse de Lille, il a d’abord sérieusement vendangé, avec en point d’orgue sa frappe dans les travées du stade Pierre-Mauroy, alors qu’il venait d’être servi dans la surface et semblait avoir le temps d’ajuster. Mais son abnégation, toujours irréprochable, a payé. Et son but pèse évidemment lourd à l’heure des comptes.
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Di Maria a (un peu) trouvé la lumière
Comme Cavani, lui aussi semblait promis à la case flop. Mais son bon centre à la 64e minute sauve son match. Avant ? Des dribbles inutiles, des pertes de balle évitables venues plomber un match plein d’envie et d’initiatives. On aura donc tout vu de la part de l’ancien Madrilène : du franchement médiocre, comme sa frappe à peine croisée devant Enyeama (22e), du malchanceux, à l’image de ce but refusé pour un contrôle de la main franchement pas évident (22e). Et puis cette passe décisive, sa quatrième de la saison, a fini par arriver.
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Matuidi y a mis du cœur
… mais, certes, pas toujours de la justesse. L’international français a fait un bon match face à Lille. Une fois n’est pas coutume, c’est lui qui a été le plus précis du milieu de terrain parisien (91 % de passes réussies). Il n’a pas ménagé ses efforts et symbolisé l’excellent pressing des Rouge et Bleu en début de match. Il a aussi tenté sa chance et comme à son habitude, s’est montré le plus entreprenant dans l’entrejeu (2 tirs, 1 cadré).
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FLOPS
Civelli n’a pas tenu la distance
Son match avait été impeccable jusqu’à la 65e minute. Jusqu’à cet instant précis où Renato Civelli s’est curieusement effacé sur un centre dans la surface de Di Maria. Un moment d’absence que le LOSC a payé au prix fort, Cavani ouvrant le score sur cette même action. De quoi rendre très, très nerveux le défenseur argentin, bêtement averti pour protestation (78e).
Le raté de Sankharé
Hormis sur coup de pied arrêtés en première période (Soumaoro, 16e), Lille n’a pas proposé grand-chose sur le plan offensif, trop affairé à bloquer le jeu des Parisiens. Si Sliti a vu Rabiot repousser sa lourde frappe à l’entrée de la surface (79e), Sankharé, lui, n’avait aucun obstacle face à lui au moment de reprendre… du bassin un centre d’Eder (82e) alors que le but lui était grand ouvert. « Elle me vient bizarrement, à mi-hauteur. C’est le haut niveau. Il faut être décisif » a pesté l’ancien Parisien au micro de Canal + à l’issue de la rencontre. Surtout dans une situation comme celle-là.
Verratti, c’était pas ça
Les chiffres parlent d’eux-mêmes. Avec 78 % de passes réussies, Marco Verratti a affiché un triste bilan dans le jeu et un ratio à peine meilleur que Lucas Moura (71%), Angel Di Maria (72 %)et Cavani (67 %). L’international italien a manqué d’inspiration. On ne reprochera pas à Emery cette fois, son remplacement en cours de match, tant le contraste a été évident avec l’apport de Rabiot (59e)… présent sur le terrain donc au moment du but de Cavani.