Les tops et flops de Montpellier-OM : le doublé de Boudebouz, le calvaire de Rolando...

TOPS
Ryad Boudebouz a encore fait le show
La dernière fois qu’il avait inscrit un doublé, cela n’avait pas du tout porté chance à son équipe, qui avait complètement sombré sur la pelouse de Monaco (6-2). Cette fois, Ryad Boudebouz a fait gagner Montpellier. Si les hommes de Frédéric Hantz l’ont emporté face à l'OM (3-1), c’est parce que l’international algérien a maintenu son rayonnement tout au long de la rencontre. C’est lui qui ouvre le score (4e) en venant reprendre à propos un tir de Steve Mounié repoussé par Yohann Pelé, lui qui l’aggrave aussi juste avant la pause (36e). Son deuxième doublé de la saison lui permet, après 11 journées, d’égaler son record de buts en Ligue 1 (6), réalisé lors de l’exercice 2011-12 (6 buts en 36 matches). Et permet au MHSC de compter le même nombre de points que sa victime du soir (14 points).
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Morgan Sanson s’est amusé
Il n’y a pas que Ryad Boudebouz qui a régalé le public de la Mosson ce vendredi. Morgan Sanson y a aussi mis du sien. S’il a manqué d’inscrire un but splendide (14e) sur une demi-volée, suite à une superbe remise de la tête de Boudebouz, Morgan Sanson a fait parler son volume de jeu et sa justesse technique pour désarçonner un milieu marseillais en souffrance. Sa temporisation et sa bonne lecture du jeu sur sa passe décisive pour Mounié sont d’école (58e).
Florian Thauvin a encore tenu son rang
Sous une pluie persistante, il n’a pas renoncé, comme il en a pris l’habitude cette saison. Florian Thauvin a été, et de très, très loin, le meilleur joueur de l’OM à la Mosson. L’ancien Bastiais a tenté d’éviter à son entraîneur une première défaite en Ligue 1 en secouant comme il pouvait le cocotier olympien, dominateur mais incapable d’inventer quelque chose de probant dans les 20 derniers mètres. Il aura mis son but, son quatrième de l’exercice, d’une tête rageuse au second poteau (52e), et raté de peu le doublé sur l’intervention de Laurent Pionnier (78e). Il était encore une fois au niveau. L’ennui, c’est qu’il était encore une fois le seul…
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FLOPS
Rolando, capitaine en perdition
Le brassard ne l’a pas inspiré ce vendredi soir ni fait pousser des ailes. On connaissait la lenteur de Rolando, que le défenseur portugais parvenait à compenser par de l’agressivité et un bon placement. Il n’y a eu aucun de ces deux ingrédients dans les chaussettes du joueur de l’OM, coupable sur les trois buts montpelliérains : son placement est mauvais sur le premier but, où il ne rattrapera jamais Mounié, il est encore à la traîne dans l’engagement devant Boudebouz, qui arme une volée devant lui, et il se laisse fixer sans réagir par Sanson sur le dernier but héraultais. Une soirée cauchemar pour le Portugais, pas du tout aidé par son coéquipier Doria, à la responsabilité engagée sur les premier et troisième but adverses.
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Lassana Diarra toujours aux abonnés absents
Du côté de l’OM, on cherche toujours le Lassana Diarra rayonnant et autoritaire de la saison dernière. Et ce n’est pas encore ce soir que l’international français aura rassuré ses fervents défenseurs et tordu le cou à ses détracteurs. Alors que la possession de balle a souvent dans ce match été à l’avantage des Marseillais, l’ancien joueur du Real Madrid a eu toutes les peines du monde à aiguiller le jeu de son équipe. Et sur le troisième but, c’est lui qui perd le ballon à l’origine de l’action héraultaise.
C’était pas la soirée de Njie
Rudi Garcia a fini par comprendre et l’a remplacé à un quart d’heure de la fin par Antoine Rabillard (75e). Clinton Njie a passé une sale soirée sur la pelouse de la Mosson, non pas pour des ratés en série, mais parce qu’il n’a jamais été trouvé en bonne position par ses partenaires. L’ancien Lyonnais a souffert en pointe (20 ballons touchés seulement) et n’aura frappé qu’une fois au but. Forcément, son match compliqué a rappelé de façon majuscule l’absence du titulaire habituel Bafétimbi Gomis, plus mobile et plus pesant pour les défenses adverses, forfait ce vendredi soir suite à une blessure à la cuisse. Et sans lui, l’attaque phocéenne était bien dépeuplée à Montpellier.