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Ligue 1, Dijon-OL : « On a bafoué un petit peu le football », estime Jean-Michel Aulas

Jean-Michel Aulas

Jean-Michel Aulas - AFP

Sèchement battu par le promu dijonnais samedi (4-2) après avoir mené deux fois au score, l’OL a subi un rude coup d’arrêt. Le président Jean-Michel Aulas n’a pas aimé la prestation et anticipe des changements à venir en défense.

Leader avant le début de la 2e journée de Ligue 1 avec deux victoires en autant de rencontres, l’Olympique lyonnais est brutalement revenu sur terre sur la pelouse de Dijon. Les joueurs d’Olivier Dall’Oglio, pourtant menés au score à deux reprises, ont fait sauter le verrou rhodanien pour s’offrir un succès prestigieux (4-2).

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« Les sanctions sont immédiates »

Un scénario pas prévu côté lyonnais et qui a irrité Jean-Michel Aulas. Froidement, sans s’énerver, le président de l’OL a débriefé sans détour le match du jour au micro de Canal + Sport : « Je pense qu’on a bafoué un petit peu le football. Et dans ces cas-là, les sanctions sont immédiates ». Pour le vice-champion de France, qualifié en Ligue des champions et prétendant déclaré à la 2e place de Ligue 1 a minima, une défaite sévère face à un promu fait tâche. « On a eu trop d’occasions », ajoute Jean-Michel Aulas, qui émet également des inquiétudes sur l’état de santé d’Alexandre Lacazette (remplacé avant la mi-temps) et Nabil Fekir (remplacé dans le dernier quart d’heure).

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Mammana rapidement titulaire ?

« Derrière, on n’a pas été très bon », observe encore le boss lyonnais. Nicolas Nkoulou a concédé un penalty (et il aurait pu être expulsé pour son tacle) et Mapou Yanga-Mbiwa s’est fait devancer sur l’égalisation dijonnaise juste avant la pause. Jean-Michel Aulas ajoute que d’autres défenseurs centraux peuvent prochainement faire leur apparition dans le onze de Bruno Genesio. Il pense notamment à l’espoir argentin Emanuel Mammana, arrivé cet été mais pas encore aligné : « Il va peut-être avoir sa chance un petit peu plus rapidement ». « Ce soir, c’est l’inquiétude après une période un peu euphorique », conclut le président.