Ligue 1 : l'équipe-type de la 8e journée

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Stéphane Ruffier (Saint-Etienne)
S’il y en a un qui peut s’estimer frustré de l’issue du derby entre Lyon et Saint-Etienne (2-0), c’est bien Stéphane Ruffier. Le portier stéphanois a été impressionnant tout au long de la rencontre, mettant en échec Fekir et Tolisso à plusieurs reprises. Il ne peut pas grand-chose sur la tête de Darder au deuxième poteau et sur la frappe limpide de Ghezzal.
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Djibril Sidibé (Monaco)
Le latéral monégasque confirme semaine après semaine son potentiel entrevu au Losc ces dernières saisons. Néo-international, Djibril Sidibé a pesé dans la victoire de Monaco contre Metz (0-7) par son activité et ses multiples courses sur son aile gauche. Il a notamment été à l’origine du 6e but asémiste servant Gabriel Boschilia dans le dos de Bisevac. L’attaquant bute sur Didillon mais le cuir est ensuite poussé au fond des filets par Carrillo.
Thiago Silva (Paris)
Tout simplement impérial. « O Monstro » n’a pas franchement vécu le match le plus compliqué de sa carrière, bien aidé par la domination sans partage des Parisiens (victoire 2-0 face à Bordeaux), mais il a su faire les bonnes interventions au moment opportun. Les Bordelais n’ont tenté leur chance qu’à six reprises et n'ont trouvé le cadre que deux fois. L’international brésilien, toujours serein et appliqué, n’y est sans doute pas pour rien.
Emmanuel Mammana (OL)
S’il continue comme ça, l’OL ne pourra bientôt plus s’en passer. Mammana, 20 ans, enchaîne les belles sorties et séduit par une classe évidente. On commence d’ailleurs à mieux comprendre son surnom « Federer ». Dimanche lors du derby, l’Argentin a réussi les quatre tacles qu’il a tentés. Il a surtout diffusé son calme et son rayonnement technique. Très intéressant.
Almamy Touré (Monaco)
Le jeune Malien a une nouvelle fois fait l’étalage de tout son potentiel. Pour sa troisième titularisation en Ligue 1, le latéral a largement contribué au succès record de l’AS Monaco face à Metz (0-7). Il a été à l’origine de deux des trois premiers buts asémistes. Son centre détourné par Didillon revient dans les pieds de Lemar qui conclut. Peu avant la mi-temps, il récidive en débordant sur son aile avant de centrer. Carrillo laisse passer le cuir que Bernardo Silva propulse dans les filets. Attention cependant à être aussi efficace défensivement qu’il ne l’est offensivement.
Marco Verratti (Paris)
A ce rythme, le « petit prince » deviendra rapidement le roi de Paris. Débarrassé de ses pépins physiques, l’international italien était nettement au-dessus du lot dans l’entrejeu. Parfait techniquement, il s’est montré particulièrement appliqué dans ses transmissions courtes et longues, avec la volonté de jouer vers l’avant et de casser les lignes bordelaises (2-0). Indispensable.
Morgan Sanson (Montpellier)
Le poste de milieu relayeur lui va à ravir. Si Montpellier tourne au ralenti, ce n’est pas le cas de l’international espoir, très à l’aise au côté de Boudebouz et dont l’entente avec Ninga a fait des merveilles face à Dijon (3-3). A l’origine du premier but, Morgan Sanson a délivré deux passes décisives, pour les 2e et 3e buts montpelliérains. Maestro.
Jimmy Cabot (Lorient)
L’ailier de poche lorientais n’a cessé de poser des problèmes à l’arrière-garde niçoise, lors de la victoire sur le fil des Aiglons (2-1), que ce soit à Sarr ou Dalbert. Double contact, crochet, accélérations, frappes, Jimmy Cabot, dans tous les bons coups ou presque, aurait pu débloquer son compteur avec davantage de réalisme.
Bernardo Silva (Monaco)
Il est l’atout numéro 1 de l’AS Monaco depuis la saison dernière. Bernardo Silva, régulièrement décisif, semble progresser inexorablement. Face à Metz (0-7), il a d’abord marqué le troisième but monégasque en reprenant en première intention un centre d’Almamy Touré, volontairement évité par Carrillo. De buteur, l’international portugais s’est mué en passeur décisif en trouvant superbement de l’extérieur du pied Carrillo qui ouvrira tranquillement son pied pour tromper Didillon. Il a laissé sa place en fin de match à Gabriel Boschilia qui trouvera lui aussi le chemin des filets.
Casimir Ninga (Montpellier)
Muet jusque-là malgré sept apparitions en Ligue 1 depuis le début de la saison, l’attaquant de Montpellier Casimir Ninga a ouvert son compteur par un triplé, en toute simplicité. A l’issue du match, il avouait ne pas totalement savourer, résultat du match oblige face à Dijon (3-3). Ses réalisations méritent pourtant le coup d’œil, à commencer par son deuxième but, conclusion d’un déboulé tout en puissance côté gauche. Ninga samedi, c’était trois tirs cadrés, trois buts.
Edinson Cavani (Paris)
On n’effacera pas ses bourdes techniques, parfois improbables. On n’effacera pas non plus ses buts et ses statistiques, qui après ce nouveau doublé face à Bordeaux commencent à peser. Dans une équipe qui a enfin imposé un jeu vertical efficace, l’Uruguayen s’est régalé, n’a pas gâché, et a porté à huit son total de buts en Ligue 1, en sept matches. Mais comme pour Zlatan, il sera avant tout jugé sur ses prestations à des altitudes plus élevées.
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