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Ligue 1: Les supporters d'Angers nient toute attaque sexiste après leur banderole choc

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Les supporters du SCO ont créé la polémique lors de la victoire des Angevins face à Metz ce samedi (3-0). En cause, une banderole déployée contre la LFP qui aurait été interprétée comme une attaque visant Stéphanie Frappart, arbitre de la rencontre.

A l’heure où la Ligue 1 cherche à limiter les débordements à caractères homophobes dans les stades français, les supporters angevins ont jeté encore un peu plus d’huile sur le feu. Ce samedi soir, alors que le SCO signait une belle victoire contre Metz (3-0) lors de la troisième journée de la saison, le Kop de la Butte a déployé une banderole plutôt explicite.

"Arbitre enc... Est-ce homophobe pour une femme?"

"Arbitre enc... Est-ce homophobe pour une femme ?", interrogeaient ainsi les fans angevins. Problème, leur message n’a pas été compris de cette manière et certains (dont la LFP qui a ouvert une enquête) y ont vu une attaque sexiste à destination de Stéphanie Frappart, arbitre du match. Ce dimanche, via un communiqué diffusé sur les réseaux sociaux, le groupe de supporters s’est défendu d’avoir voulu ciblé expressément l’officielle.

Selon les auteurs de la banderole, leur action n’a eu pour but que le prise de conscience du monde du football de la bêtise et du mal-fondé des polémiques sur l’homophobie supposée des fans présents dans les tribunes de L1. "Nous avons souhaité dénoncer l'absurdité de prendre ce biais homophobe car, à quasi 100% des cas, ce chant repris dans les tribunes n'est jamais lancé, repris, dans un esprit homophobe", a précisé le Kop de la Butte 1992.

Frappart "légitime et compétente"

Si le groupe responsable a reconnu un message volontairement "provocateur voire trash", il a nié tout sexisme ou attaque visant une Stéphanie Frappart "légitime et compétente". De même, le Kop de la Butte a refusé de ciblé une personne mais bien toute la "chasse aux sorcières" menée contre les supporters français. Histoire d’indiquer de manière (encore) plus claire son point de vue, le groupe d’ultras a terminé son communiqué via un slogan: "Contre l’Homophobie. Pour la liberté d’expression." Un message que la LFP approuvera sans doute.

Jean-Guy Lebreton