Ligue 1: mauvaise opération pour l'OM face à d'accrocheurs Messins

Deux poteaux, une barre transversale, une action totalement improbable, un carton rouge et du suspense jusqu’au bout. Le tout dans une ambiance brûlante. Cet OM-Metz a rassemblé à peu près tous les éléments nécessaires à un match fou. Mais au final, pas de vainqueur au Vélodrome ce dimanche (0-0). Un résultat qui n'arrange pas Marseille, scotché à la quatrième place de la Ligue 1 après 13 journées, alors que Metz reste avant-dernier avec provisoirement trois points de retard sur le 17e.
Possiblement essorés par un calendrier très dense, avec un match joué trois jours plus tôt contre la Lazio Rome en Ligue Europa (2-2), ce qui a poussé leur président Pablo Longoria à s’en prendre publiquement à la Ligue avant le coup d’envoi, les Marseillais ont eu chaud d’entrée. Dès la 6e minute de jeu, Thomas Delaine a bien cru calmer le Vélodrome sur un tir rasant venu s’échouer sur le poteau opposé de Steve Mandanda. Pour son retour dans le onze de départ, deux mois après sa dernière titularisation, "Il Fenomeno" a pu compter sur une bonne dose de réussite pour garder sa cage inviolée. Car à la 34e, ses montants ont encore tremblé sur une nouvelle frappe sèche d’un Delaine souvent bien servi par Nicolas De Préville.
Une pluie d'occasions
Mandanda a aussi pu compter sur l’aide de Boubacar Kouyaté. Placé sur la ligne de but phocéenne, le défenseur messin a repoussé, évidemment sans le vouloir, une tentative de Jemerson. Le ballon est revenu dans les pieds de l’ex-Monégasque, qui a pu tirer dans le but vide. Mais le mal était fait. Car Kouyaté était hors-jeu sur cette action et le but a donc logiquement été refusé (21e). Au cours de cette première période riche en occasions, l’OM aurait aussi pu ouvrir le score. Mais Dimitri Payet a trouvé l’équerre d’Alexandre Oukidja sur un missile de l'extérieur de la surface (23e). Archi-dominateurs mais en panne d’efficacité et malmenés par des Messins mordants en contre-attaque, les Marseillais se sont ensuite retrouvés en supériorité numérique après l’exclusion de Jemerson, coupable d’une vilaine faute sur Payet (56e).
Sauf qu’en voulant pousser encore et encore pour tenter d’ouvrir le score, les hommes de Jorge Sampaoli n’ont cessé de se découvrir. Fabien Centonze (63e) et Opa Nguette (90e), entre autres, ont bien failli en profiter (90e). En face, les vagues marseillaises se sont succédées. Mais Arkadiusz Milik a raté le cadre en bonne position (79e), avant de voir Oukidja repousser sa tête à bout portant (80e). De quoi laisser de gros regrets aux coéquipiers de Mattéo Guendouzi, qui manquent l'occasion de monter sur le podium.