Ligue 1 : un grand classique pour le PSG

Dans les commentaires d’avant-match, on n’en finissait plus de souligner le gouffre qui semblait séparer le triple champion de France en titre de cet OM-là. Pourtant, le choc a bien eu lieu. Par la grâce d’une équipe marseillaise séduisante et dominatrice en début de match, la tension est montée peu à peu. L’OM a même mené. Paris, parfois tremblé. Et comme à la belle époque, la rencontre s’est jouée sur des décisions arbitrales que certains contesteront et d’autres pas. Paris avait bien fait les choses en conviant en tribune des invités prestigieux, tels Rihanna et Ronaldo. Sur le pré et en dehors, le spectacle fut grand.
Paris a donc vaincu (2-1) et accroché sa septième victoire en championnat. Le PSG n'a plus perdu perdu face à l'OM depuis 12 matches. A l’image de Pastore, Sirigu ou Lavezzi, on avait vu les Parisiens débarquer au Parc souriants. Ils ont prolongé la détente tout au long d’un début de rencontre largement à l’avantage des hommes de Michel. Une supériorité joliment concrétisée à la demi-heure de jeu par un but de la tête de Michy Batshuayi (son 6e en Ligue 1), bien servi par Barrada. Et alors que l’on sentait le bateau parisien prêt à céder au doute, la rencontre a basculé en deux minutes de folie.
Trapp, l’acte fondateur ?
Il y eut d’abord une mauvaise relance de... Michy, dont la conséquence fut une charge de Mandanda sur Zlatan Ibrahimovic. Penalty. Et de 109 pour Zlatan devenu l’égal de Pauleta (41e). Une minute plus tard, M.Bastien considérait la main de Rolando dans la surface intentionnelle à la suite d’un corner de Di Maria. L’acte II entre le Suédois et le gardien marseillais se joua de l’autre côté. Pour le même résultat. Et Ibra, au lendemain de ses 34 ans, pouvait trôner seul au sommet de la hiérarchie des buteurs parisiens. Mais cette histoire de penalties n’était pas terminée.
Après une indiscutable faute d’Aurier sur Barrada (55e), M.Bastien sifflait son 3e penalty de la soirée. Barrada choisissait de se faire justice lui-même. Kevin Trapp, dont on attendait depuis le début de saison qu’il se montre décisif, prit le bon côté. A une minute du coup de sifflet final, l’Allemand sauva même la patrie en détournant une frappe d’un Cabella seul au point de penalty. L’OM avait laissé passer sa chance. Trapp avait su saisir la sienne.