Ligue des champions : les adversaires potentiels du PSG au crible

FC Barcelone
Forces
Sans contestation possible, la puissance de frappe de son attaque « MSN ». Le trio Messi-Suarez-Neymar est ce qui se fait de mieux actuellement. A cette complémentarité diabolique, il faut ajouter le grand retour en forme du maitre à jouer catalan, Andrès Iniesta. A son zénith et quand tout le monde tire dans le même sens, ce Barça-là est injouable. Et il sera encore plus fort, théoriquement, avec les arrivées cet hiver d’Arda Turan et d’Aleix Vidal.
Faiblesses
S’ils ne ménagent pas leurs efforts, les deux latéraux du Barça peuvent rapidement être mis en difficulté sur des contre-attaques rapides. La charnière centrale n’est pas toujours exemplaire. Mais le vrai souci du Barça, c’est… lui-même. Lorsqu’il n’est pas motivé, le club catalan n’est pas à l’abri d’une déconvenue, comme l’a montré le surprenant match nul concédé samedi devant le Deportivo La Corogne (2-2 après avoir mené 2-0).

Atlético de Madrid
Forces
L’Atlético a retrouvé le niveau qui était le sien il y a deux ans, celui qui lui avait permis de décrocher le titre de champion d’Espagne. Toujours aussi solide défensivement, l’équipe de Diego Simeone ne lâche jamais un match et peut compter sur la forme éclatante d’Antoine Griezmann, devant, pour faire la différence.
Faiblesses
Contrairement au PSG, l’Atlético n’a pas un banc très profond. Jackson Martinez n’a toujours pas éclaté à la pointe de l’attaque madrilène, qui n’a pas énormément de solutions en cas de défaillance de ses cadres.

Bayern Munich
Forces
Une seule défaite en championnat après 16 journées, concédée la semaine dernière contre le Borussia Mönchengladbach (3-1), cinq points d’avance sur son dauphin, le Borussia Dortmund, qu’il a débordé en championnat (5-1) : le Bayern Munich écrase sereinement la Bundesliga. Le club allemand donne l’impression de pouvoir mettre n’importe qui au tapis et quand il le veut. Et les éclosions de Douglas Costa et de Kingsley Coman lui offrent beaucoup de variété devant.
Faiblesses
L’équipe de Pep Guardiola déteste être menée au score. Non seulement les Bavarois n’aiment pas ça mais en plus ils n’en ont pas vraiment l’habitude. Si le Bayern court après son adversaire et si ce dernier a fait le break, les joueurs peuvent vite déjouer.

Wolfsburg
Forces
Une équipe très joueuse et très, très offensive. C’est simple : défenseur, milieu comme attaquant, tout le monde marque à Wolfsburg. Du coup, les Loups, au sein duquel l’international Julian Draxler a vite pris ses marques, ne manquent pas de solutions offensives.
Faiblesses
Il y a du talent dans cette équipe, quelques pépites mais les futurs grands de Wolfsburg n’arrivent pas encore à être réguliers dans leurs performances. Trop offensive, l’équipe manque cruellement d’équilibre. Si les Loups comptent la 3e meilleure défense du championnat, elle a quand même déjà encaissé 18 buts en 16 journées. Son arrière-garde est vieillissante… et Wolfsburg a le profil d’un bon club de Ligue 1 mais pas, par exemple, d’un quart de finale de Ligue des champions.

Chelsea
Forces
Avec 18 points de retard sur le leader, Arsenal (qui compte un match en plus), Chelsea a d’ores et déjà dit adieu au titre de champion d’Angleterre. C’est peut-être ça, la force des joueurs de José Mourinho aujourd’hui : largués en championnat, ils vont tout miser sur la Ligue des champions. Les Londoniens auront certainement aussi en tête de prendre leur revanche sur le PSG, qui ne les a battus qu’une fois lors de leurs quatre dernières confrontations. Et des deux équipes, c’est encore Chelsea qui a le plus l’expérience de la C1 avec des vainqueurs de 2012 encore présents aujourd’hui.
Faiblesses
Très fort en contre, capable de jaillir très vite vers l’avant, Chelsea est beaucoup moins à l’aise quand il s’agit de défendre. Sa charnière centrale a beau être dure sur l’homme, elle manque de rapidité (une des raisons pour lesquelles Kurt Zouma est désormais titulaire) et son banc de profondeur, notamment sur le plan offensif.

Manchester City
Forces
C’est le facteur X des sept adversaires possibles du PSG et, certainement, l’adversaire le plus délicat à préparer pour Laurent Blanc. Les Citizens sont capables de gagner partout et contre n’importe qui, comme l’a prouvé leur succès l’année dernière contre le Bayern Munich (3-1). Leur colonne vertébrale (Hart-Kompany-Touré-Silva-Agüero) est impressionnante et le pouvoir créatif de cette équipe est probablement supérieur à celui du PSG.
Faiblesses
S’il peut battre tout le monde, City peut aussi chuter contre n’importe qui. Le club n’a pas une vraie tradition européenne et, pour les supporters, ce qui importe le plus est le titre en Premier League et finir devant United au classement. Si l’effectif est impressionnant, il manque un vrai pivot défensif au milieu, plus de profondeur derrière et un latéral gauche convaincant.

Zénith Saint-Pétersbourg
Forces
C’est une équipe russe en pleine confiance qui se présentera lors des huitièmes de finale en février prochain, avec un carton quasi plein dans son groupe (cinq victoires en six matches). Et une attaque de feu, emmenée par le Brésilien Hulk et le longiligne Artem Dzyuba. Complices et complémentaires, les deux hommes ont fait beaucoup de dégâts en phase de poules. Derrière eux, des éléments comme Criscito et Garay confèrent une vraie assise défensive au Zénith. Enfin, les déplacements en Russie ne sont jamais simples à ce moment de l’année.
Faiblesses
Que vaudra le Zénith en février prochain ? C’est l’éternelle interrogation pour les clubs russes en Ligue des champions. A cette période de la saison, les joueurs d’André Villas-Boas reprendront tout juste leur championnat. Physiquement, ces derniers pourraient être un peu justes. Et donc à la merci des joueurs du PSG. A condition de faire la différence à l’aller au Parc.
