Lille: Létang défend Fonseca et s’en prend aussi aux supporters

La grogne monte du côté de Lille. Paulo Fonseca, entraîneur des Dogues, s’est agacé du comportement des supporters ayant sifflé l’équipe après le match nul concédé face à Reims (1-1), lundi. Quelques instants plus tard, l’entraîneur portugais a reçu le soutien de son président Olivier Létang. Ce dernier ne comprend pas les critiques contre le jeu du Losc - qu’il juge comme l’un des plus attrayants du championnat -, ni la grève des encouragements pendant le premier quart d’heure pour protester contre la programmation de la rencontre un lundi à 17h.
Létang ne comprend pas la grève, ni les sifflets
"Sur les quinze premières minutes, il y a quelque chose qui m’a surpris, pour ne pas dire plus, a déclaré le dirigeant à l’issue de la rencontre. Les horaires fixés par la LFP, ce ne sont pas le club ou les joueurs qui décident. Nos supporters ont été formidables depuis le début de la saison avec une belle atmosphère positive et festive. J’ai été surpris car quand on est supporter on doit soutenir son équipe et on doit encourager ses joueurs."
"Sur le jeu, j’ai entendu des sifflets, poursuit Létang. Quand on a essayé de repartir de derrière, on a entendu des sifflets. Là aussi je pense que c’est injuste dans la mesure où quand on voit la qualité de jeu proposée depuis le début de saison, on est une des équipes qui pratique le plus beau jeu et le plus beau football. C’est injuste et encore une fois, on a besoin du soutien du public. Paulo Fonseca fait un travail extraordinaire, c’est un coach fantastique et on a tous besoin de nos supporters même dans les moments plus difficiles."
Fonseca s’est agacé de la grogne du public accompagnant les passes en retrait vers le gardien Lucas Chevalier. Il a même menacé de quitter son poste si le mécontentement des supporters contre les joueurs perdurait. "S'il y a un coupable c'est moi, a-t-il lancé. S'ils doivent protester, que cela soit contre moi, pas contre les joueurs. Mais je pense que c'est injuste. S'ils ne sont pas contents avec la manière dont nous jouons, il n'y a qu'une seule solution: qu'ils parlent au président. S'ils ne sont pas contents avec la manière dont nous jouons, je peux partir. C'est très simple pour moi et je suis très très déçu de cette situation."