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Lyon : Lacazette, ça devient flou

Alexandre Lacazette

Alexandre Lacazette - AFP

Alors qu’il semblait plutôt favorable à l’idée de rester encore au moins un an à l’OL, Alexandre Lacazette a laissé planer un certain doute sur son futur, samedi soir, à l’issue de la lourde défaite des Lyonnais à Reims (4-1). Doute que n’a pas levé non plus son président, Jean-Michel Aulas.

« Je ne suis pas encore vraiment concentré sur mon avenir. Je réfléchirais à ça après le stage de l’équipe de France ». Promis, juré. Sauf que vingt-quatre heures plus tard... « Est-ce que c’est mon dernier match avec l’OL ? Il faut demander au président s’il veut encore de moi, ou non… Pour l’instant, je suis sous contrat, c’est la phrase un peu bateau mais c’est le cas. Si pour le président c’est déjà acté qu’il veut me vendre, je n’aurai pas mon mot à dire. Après, je sais ce que c’est le football, qu’il peut y avoir des besoins, et que c’est comme ça. » En l’espace de deux jours, entre sa conférence de presse d’avant-match et la fessée que lui et ses petits camarades lyonnais ont reçu du côté de Reims (4-1), Alexandre Lacazette a semé le trouble autour de son avenir.

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Un avenir qu’il envisageait pendant encore un an du côté de l’OL – il est sous contrat jusqu’en 2019 – comme il l’avait laissé sous-entendre au micro de Canal +, à l’issue de la « finale » pour la deuxième place remportée devant Monaco (6-1). Mais depuis, sa situation semble beaucoup moins tranchée. Et commencerait presque à rappeler celle de l’été dernier autour de sa prolongation de contrat, durant laquelle le joueur et son président, Jean-Michel Aulas, avaient multiplié les sorties par voie de presse, contribuant largement à la première partie d’exercice raté de l’international français.

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Aulas a fixé son prix à 50 millions d’euros

« C'est un joueur de classe mondiale, a rappelé JMA lors d’un entretien accordé à beIN Sports. Il sait aussi qu'il a un statut particulier à l'OL. Il a la rémunération la plus élevée du groupe. Donc on va continuer de le choyer. Il va rester ». Et de fixer, dans la foulée, sa valeur marchande à « au moins 50 millions d’euros. » Un chiffre loin d’être anodin, à l’heure où son poulain ne manque pas de courtisans (Atlético de Madrid, Tottenham, West Ham…). Et une sortie, samedi soir dans les travées d’Auguste-Delaune, loin d’être innocente non plus. « S‘il a des propositions qu’il ne peut pas refuser et que nous ne pouvons pas refuser, ce sera autre chose mais ça n’en prend pas le chemin » a notamment confié le boss rhodanien. Ça le pourrait, évidemment en cas de grosse offre, surtout pour un club qui devra certainement se lester d’un gros salaire pour équilibrer ses comptes. D’où la sortie sibylline d’Alexandre Lacazette, conscient de cette réalité et qui se sentirait peut-être poussé vers la sortie. Le feuilleton de l’été dernier n’est peut-être pas tout à fait terminé.