
"Ma passion du foot en a pris un sacré coup", témoigne Lopes après Bastia-OL

Anthony Lopes - AFP
Anthony Lopes connaît une saison particulièrement agitée. Du 3 décembre à Metz et le pétard qui lui a valu une surdité traumatique à son altercation avec le responsable de la sécurité de Bastia le 16 avril, en passant par les débordements trois jours plus tôt à l’occasion du match contre le Besiktas, le gardien de l’OL n’a pas été épargné.
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"Je me suis posé pas mal de questions"
Dans L’Equipe Magazine, il avoue ne pas en sortir complètement indemne psychologiquement: "Ma passion en a pris un sacré coup. J’étais loin de penser vivre des moments pareils. Je me suis posé pas mal de questions. Après, on essaye de lutter. Il faut vivre avec et avancer."
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"Difficile de voir la tristesse toucher les miens"
L’international portugais confie s’inquiéter surtout pour sa famille: "L’inquiétude, c’est aussi celle de la famille. A Metz, j’avais été touché physiquement, on enchaînait par un match très important de Ligue des champions contre Séville. Je voulais absolument le jouer. Je ne donnais de nouvelles à personne, je n’étais pas en mesure de le faire. Ce sont les dirigeants et des coéquipiers qui ont pris leur téléphone pour rassurer mes proches (…) C’est difficile de voir la tristesse toucher les miens à cause du football. Nous, indirectement, nous sommes formés pour vivre ça. Pas nos familles. Pour moi, c’est ça le plus dur."
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"Je fais des tas de briquets"
"Pendant les matchs, on reçoit des piles, des briquets, des bouteilles pleines de pisse ou même des bouteilles en verre. J’ai fait pas mal de collections de briquets durant les derbys, confie également le joueur de 26 ans qui fréquentait le Kop Virage Nord de Gerland plus jeune. Je me fais des petits tas et je regarde lors de quelle saison j’ai été le plus détesté (sourire)."
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