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Metz-OM: poteaux, blessure, arrêts... malgré la poisse, Marseille arrache un point dans un match fou

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Malgré trois poteaux touchés, deux buts refusés et une supériorité numérique pendant plus d'une demi-heure, l'OM rentre de Metz avec un simple match nul pour lancer la deuxième journée de Ligue 1 (2-2). Une déception de plus, après l'élimination en tour préliminaire de Ligue des champions.

De la frustration, encore et toujours. Trois jours après la terrible élimination lors du 3e tour préliminaire de Ligue des champions contre le Panathinaïkos (0-1, 2-1, 3-5 t.a.b), l'OM lance la deuxième journée de Ligue 1 par un décevant match nul sur la pelouse de Metz (2-2), pourtant lourdement battu à Rennes lors de la première journée (1-5). Les Olympiens ont encore joué de malchance.

L’OM démarre en trombe avec une première énorme opportunité pour Sarr, qui retrouvait son ancien public de Saint-Symphorien, sur le poteau (2e), à la réception d’un centre de Soglo, titularisé pour la première fois en Ligue 1. Le Minot met moins d’un quart d’heure à débloquer son compteur, d’une frappe puissante dans un angle fermé, pas assez bien bouché par Oukidja (14e).

"On joue comme des tapettes", la colère de N'Doram à la pause

À 18 ans et 38 jours, la révélation de la préparation marseillaise devient à cette occasion le plus jeune buteur de son club depuis Samir Nasri en janvier 2005, à 17 ans et 199 jours. Mais Sarr est bien le plus remuant dans l’attaque olympienne, qui cela soit aussi à l’origine du but, sur une tentative enroulée cadrée (7e), trop croisée (37e) ou en faisant le mauvais choix devant le cadre (44e).

Si l’OM manque le break juste avant la pause, Aubameyang voyant son but être refusé pour hors-jeu (45e+1), Metz sollicite une première fois Lopez sur une frappe lointaine de Candé qui prenait la direction de la lucarne gauche (39e). Insuffisant pour les Grenats, à commencer par N’Doram. "On manque de caractère. On joue comme des tapettes, grogne le milieu défensif à la pause au micro de Prime Video. On a peur de jouer au ballon, c’est bien beau de vouloir défendre, déjà qu’on ne sait pas le faire... Il va falloir tenter des choses, comme ça on ne peut pas y jouer".

Une blessure, deux buts refusés, une égalisation messine chanceuse, deux nouveaux poteaux… la poisse se poursuit à l’OM

Un deuxième but marseillais annulé, une tête de Rongier sur un service d’Aubameyang, arrive pourtant rapidement, en raison d’une faute de Sarr au départ de l’action (52e). Après une parade de Lopez devant Mikautadze (48e), N’Doram est néanmoins proche de sonner la révolte lui-même, sur un missile qui passe à droite du but (57e).

Au coeur d'un second acte très animé, où Kondogbia sort touché au genou (55e), Lô laisse son équipe à dix sur un table très dangereux sur Ndiaye (59e). Mais dans une semaine où l’OM joue décidément de malchance, le FC Metz égalise sur une frappe de Sabaly complètement déviée par Rongier, terminant dans la lucarne droite d’un Lopez pris à contre-pied (65e).

La catastrophe se poursuit quelques instants plus tard pour les visiteurs, battus sur frappe pure de Mikautadze à la réception d’un corner, bien aidé par une grosse faute de main du gardien espagnol (71e). L’OM touche encore les poteaux à deux reprises dans la foulée, sur des têtes de Ndiaye (73e) puis de Mbemba (78e), qui avaient pourtant battu Oukidja.

Vitinha sort du banc et assure un point

Malgré tous ces faits de jeu contraires, l'OM ne sombre pas. Lopez se montre beaucoup plus tranchant devant Mikautadze en contre (81e), quelques instants avant de voir son attaquant Vitinha, tout juste entré en jeu, égaliser d'une frappe au sol (82e). Il permet ainsi à son équipe de récolter un point, ce qui est un moindre mal, les dernières tentatives de Clauss (90e+2) et Harit (90e+5) n'étant pas cadrées.

Les hommes de Marcelino peuvent à présent profiter d'une semaine complète de préparation avant le prochain match, puisqu'ils ne disputeront donc de barrage aller à la Ligue des champions la semaine prochaine. Ce qui devrait leur faire le plus grand bien, à l'issue d'une nouvelle rencontre nerveusement éprouvante venu refermer une semaine pleine de frustration.

Jules Aublanc Journaliste RMC Sport