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OM: "Un jour de deuil", comment les Marseillais se remettent de l'élimination en C1

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Deux jours après la cruelle élimination lors du 3e tour préliminaire de Ligue des champions contre le Panathinaïkos, Jonathan Clauss et son entraîneur Marcelino racontent les heures qui ont suivies, à la veille de retrouver la Ligue 1, entre déception et nouveaux objectifs.

"Aujourd’hui est un nouveau jour". Moins de 48 heures après la terrible élimination de son équipe au 3e tour préliminaire de Ligue des champions face au Panathinaïkos (0-1, 2-1, 5-3 t.a.b), l’entraîneur de l’OM Marcelino veut aller de l’avant. Son latéral droit Jonathan Clauss évoque également les heures suivant la déception à domicile, à la veille de lancer la 2e journée de Ligue 1 sur la pelouse du FC Metz.

>> revivez la conférence de presse de Marcelino et Jonathan Clauss

"La nuit a été compliquée, le lendemain aussi, raconte l’international français en conférence de presse. On est des compétiteurs, on voulait passer ce tour-là. Il fallait une journée de digestion. Comme le coach l’a dit, on avait un jour de deuil, c’était celui d’hier. Il faut déjà passer à autre chose. Beaucoup de matchs nous attendent encore et seront tout aussi importants que celui de mardi".

"Dans les têtes c’était un peu dur, physiquement aussi parce qu’on a fourni énormément d’efforts, poursuit-il après avoir disputé 120 minutes à haute intensité. La récupération hors-football est la plus importante. C’est un métier à part entière, c’est très important de bien manger, bien boire, bien dormir. Sans ça, on ne tient pas la distance. Je sens le groupe ultra concerné, ultra professionnel".

"On ne va pas ressasser cent mille fois les mêmes choses"

Une élimination cruelle marquée par un arbitrage défavorable, comme lors du match aller, ce qui a conduit le club marseillais d’envoyer un courrier à l’UEFA pour faire part de son incompréhension. "On s’est attardés après le match, explique Clauss. Dans la déception, on cherche à comprendre. On ne va pas ressasser cent mille fois les mêmes choses. C’est comme ça, il faut se faire à l’idée. Pour la lettre que le club a faite, c’est le président et la direction qui gèrent ça. On en a parlé entre nous parce qu’on avait besoin d’en parler, mais aujourd’hui c’est fini. On passe à autre chose".

Le latéral droit en a aussi profité pour donner des nouvelles de Mattéo Guendouzi, héros malheureux du soir après avoir concédé un penalty dans le temps additionnel et manqué son tir au but. "Mattéo est un compétiteur, il a la dalle comme il l’a déjà prouvé, rassure-t-il. Il y a des jours avec et il y a des jours sans. Ce n’est pas pour autant qu’on va l’enterrer, au contraire. On connaît ses qualités, on connaît l’homme qu’il est. On a évidemment discuté avec lui comme on a discuté avec tout autre joueur. Il n’y a pas de signal d’alarme. Il était abattu, comme tout le monde il espérait plus. Il va passer à autre chose et va être focalisé sur la suite de la saison".

"Si on n’avait pas mérité, on aurait pu être triste deux fois. Là, ce n’est pas le cas"

De son côté, Marcelino regrette le scénario de la rencontre. "C’est un coup très dur, on ne s’y attendait pas au vu du cours du match, confie-t-il. C’est cruel et injuste. C’est la vie, c’est le football. Maintenant, on a deux options qui se présentent à nous. La première est de nous plaindre et baisser les bras. La deuxième est de se relever et de lutter pour de nouveaux objectifs. C’est ce qu’on va faire. De ce match, on a tiré des leçons, on a les preuves qu’on est sur la bonne voie".

"Hier était encore très tôt pour changer d’état d’âme, ajoute le coach espagnol. Quand on reçoit un coup dur, il faut toujours du temps pour se relever. On a un peu parlé ensemble, je leur ai dit qu’hier était le dernier jour pour être triste. (…) Si on n’avait pas mérité et bien joué, on aurait pu être triste deux fois. Là, ce n’est pas le cas. C’est très difficile à digérer mais on va faire le possible pour aller de l’avant".

JAu