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Monaco-Toulouse : l’ASM prend de la hauteur

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Monaco avait l’occasion de consolider sa troisième place en cas de succès ce dimanche contre Toulouse. Contrat rempli pour l’ASM (4-1) qui, grâce à un onzième match consécutif sans défaite en Ligue 1, compte cinq points d’avance sur l’OM (4e) et Saint-Etienne (5e).

Un train d’enfer, qui ne semble pas disposé à dérailler. Une mécanique de précision, qui n’a pas pour intention de se laisser manger par la rouille. Un alpiniste confortablement juché en haut de son sommet et, lui non plus, pas très chaud pour le quitter. Toutes les images sont bonnes pour resituer la forme qui accompagne l’AS Monaco dans cette fin de saison. Mais puisqu’il s’agit du club de la Principauté, c’est solidement ancrée à son Rocher que l’équipe chère au Prince Albert toise ses poursuivants à trois journées de la fin du championnat. Solidement oui, car l’ASM n’a pas manqué l’opportunité que lui a offerte Saint-Etienne, vaincue samedi à Bastia (1-0), de conforter sa 3e place. Le tout aux dépens de Toulouse (4-1), toujours pas assuré de son maintien parmi l’élite.

Les Violets justement. Ces derniers auront forcément des regrets suite à un match qu’ils auront souvent animé, dominé même parfois en première période et dans lequel ils auront, aussi, affiché de belles ressources mentales, notamment en répondant à l’ouverture du score express de Bernardo Silva (9e) par Daniel Braithwaite (26e). Mais Toulouse a fini par craquer sur un penalty litigieux, obtenu et transformé par Anthony Martial juste avant la pause (45e). Puis tout simplement face au réalisme froid et chirurgical de son adversaire. Du Monaco pur cru en somme, l’ASM n’étant jamais aussi à l’aise que dans la gestion d’un score et son alourdissement en contre.

Cinq points d’avance avant de se déplacer à Marseille

Avec Joao Moutinho à la baguette, d’abord buteur (56e) puis passeur pour Valère Germain dans le temps additionnel (90e+3), l’ASM a donné plus de consistance à son 18e succès de la saison, sans être perturbé outre-mesure par l’exclusion de Nabil Dirar, auteur d’un vilain geste d’humeur en fin de match (80e) sur Jean-Armel Kana-Biyik, lui aussi renvoyé aux vestiaires. Monaco laisse Toulouse à ses doutes (seulement deux points d’avance sur le premier relégable, Evian-Thonon-Gaillard). Et s’offre, surtout, un bon petit matelas sur ses deux poursuivants, l’OM et Saint-Etienne. Cinq points d’avance à trois journées de la fin, et avant un déplacement à Marseille dimanche prochain qui sent déjà la poudre, on a connu situation moins confortable.

A.D