Montpellier : attaqué par Nicollin, Hantz a songé à démissionner

Frédéric Hantz entouré par Laurent et Louis Nicollin - AFP
Attaqué violemment par son président Louis Nicollin en début de semaine, Frédéric Hantz a avoué avoir songé à la démission. L’entraîneur de Montpellier a exprimé son mal être en conférence de presse ce vendredi, une semaine après la claque reçue sur la pelouse de Lyon en Coupe de France (5-0).
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« Une rupture »
Visage marqué, Frédéric Hantz a passé près de 15 minutes à discuter des critiques de Louis Nicollin. « J’ai été ébranlé, c’est vrai », a-t-il concédé. « J’ai été très touché, sincèrement. Il y a une phrase qui me fait très mal c’est : « On n’a pas les moyens de le virer, qu’il fasse son boulot. » Pour moi, dans mon esprit, ça représente une rupture de manière évidente. Je trouve que c’est extrêmement dur pour moi et c’est pour ça que j’ai été touché », a expliqué Frédéric Hantz. Pour rappel, Louis Nicollin s’en était violemment pris à Frédéric Hantz lundi soir. « Je suis en colère contre mon entraîneur et mon équipe. Je commence à en avoir plein le cul », avait-t-il notamment déclaré.
Ultimatum ?
En poste à Montpellier depuis janvier dernier, Frédéric Hantz n’a pas pu préparer la réception de Dijon (samedi) dans les meilleures conditions. « Ça a été une semaine difficile pour moi. La dernière fois que Louis Nicollin s’est exprimé comme ça, c’était en septembre 2015, à l’encontre de mon prédécesseur, Rolland Courbis, et on sait comment ça a fini. C’est la première fois qu’un président tient ce type de propos à mon égard et ça me touche beaucoup, surtout dans les circonstances dans lesquelles je travaille. Vu ce que j’ai apporté au club, en toute modestie, ça ne s’imposait pas », a déclaré l’ancien entraîneur de Bastia. « J’ai dit à Louis Nicollin que l'on allait vivre une seconde partie de saison très difficile... Il m'a parlé des deux prochains matches. Je ne peux pas être plus menacé que demain ou dans quinze jours après de telles déclarations... », a encore expliqué Frédéric Hantz.