RMC Sport

Montpellier: Dall'Oglio se paye les médias qui le voyaient déjà viré

placeholder video
Très critiqué en début de championnat, Olivier Dall'Oglio vient de guider Montpellier vers deux succès consécutifs en Ligue 1. L'entraîneur héraultais a répondu à ses détracteurs ce vendredi à deux jours de la réception de Lille lors de la 6e journée.

Avant même le début de saison, certains entraîneurs de Ligue 1 ont été placés sur des sièges éjectables par les médias. Parmi eux, Olivier Dall'Oglio a même fait l’objet de nombreuses rumeurs de licenciement à cause de la préparation estivale ratée de son équipe. Si Montpellier a mis un peu de temps avant de trouver son rythme, le club héraultais vient d’enchaîner deux succès en deux journées de championnat. L’occasion pour le technicien de régler ses comptes avec ses détracteurs.

"Avec les dérives du football d’aujourd’hui… voilà je n’étais pas le seul dans ce cas-là. Je ne suis plus la cible, je pense que l’on était trois bien ciblés, a pesté le technicien face à la presse. Il va y en avoir deux autres qui vont être ciblés. Je trouve cela très très malheureux. J’ai dit que je n’en parlerais pas maintenant mais j’en parlerai en temps voulu."

>> Toutes les infos de la Ligue 1 avant la 6e journée

Dall'Oglio: "Du football people"

Opposé à Lille ce dimanche lors de la sixième journée de Ligue 1, Montpellier a l’occasion se rapprocher du podium. Mais une défaite face aux Dogues et l’embellie des dernières semaines subirait un rude coup d’arrêt. Tout en redonnant du grain à moudre à ceux qui souhaitent un départ d’Olivier Dall'Oglio. A ceux-là, l’entraîneur du MHSC donne rendez-vous sur le terrain.

"Mais d’une manière générale, je trouve que ce n’est pas le bon côté du football. Je préfère quand on parle d’analyse de matchs et sur des sujets plus profonds. Plutôt que sur du football people, a encore lâché le technicien qui entame sa deuxième saison au club. Après on me dit qu’il faut vendre du papier, j’arrive à le comprendre. Je trouve que les manières sont très brutales."

Jean-Guy Lebreton avec Julien Landry