RMC Sport

Montpellier: Laurent Nicollin menace de renoncer au futur stade Louis-Nicollin

placeholder video
Le stade Louis-Nicollin pourrait finalement ne pas voir le jour. Le président du club de Montpellier, Laurent Nicollin, a évoqué ce lundi "des difficultés avec l'un des partenaires".

Lassé, usé par les atermoiements de ses partenaires et les nombreux écueils rencontrés, Laurent Nicollin s’est dit prêt à jeter l’éponge. Le président du club de Montpellier menace de renoncer au projet d’un futur stade Louis-Nicollin s’il n’obtient pas le permis de construire d’ici à la fin de l'année.

"Il y a trois semaines, un mois, je vous aurais dit 'tout est bon, tout avance bien, tout devrait être calé'. Mais depuis quelque temps, on a des difficultés avec l'un de nos partenaires, a expliqué Laurent Nicollin, ce lundi, lors de la traditionnelle conférence de presse de reprise. Donc pour l'instant, je ne dis pas que le projet est au point mort mais pas loin. On attend des retours de la Banque des territoires qui, pour l'instant, réduit drastiquement ce qu'elle devait nous donner. On ne sait pas trop où on va".

Ce stade, qui doit porter le nom de l’ancien président du club, Laurent Nicollin en parlait déjà du vivant de son père, décédé en 2017. Le projet a connu de nombreux contretemps ces dernières années (choix politiques, crise du Covid, guerre en Ukraine), rappelle Midi Libre, entraînant une hausse de son coût et des changements de lieu. Le stade, désormais prévu à Pérols, n’est plus certain de voir le jour.

Laurent Nicollin espère "un coup de main" de Macron

"J'ai jusqu'à décembre ou janvier pour déposer mon permis sinon j'arrêterai le projet du stade", a averti Laurent Nicollin. "À force de repousser, le stade va sortir en 2040, je serai cané (sic). J'aimerais le sortir en 2026, 2027 comme c'était prévu, c'est juste une question de temps. Quand on a parlé du stade, mon père était vivant donc au bout d'un moment, on est gentil mais si en France on n'est pas capable de faire un stade de foot quand ce sont des fonds privés, ça devient compliqué... Donc autant garder l'argent et l'investir ailleurs, ça sera notre problème avec mon frère."

Alors qu’une rencontre avec la ministre des Sports Amélie Oudéa-Castéra à la mi-mai avait été jugée "positive" par le club, Laurent Nicollin en appelle désormais au président de la République, invité à s’immiscer dans le dossier: "Comme la Banque des territoires c'est l'Etat, et que je vois que le président de la République soutient la ville de Marseille et le club de l'OM, j'espère qu'il donnera des consignes pour soutenir un petit club français, qui est à 100% français. Il n'en reste que quatre ou cinq donc ce serait bien qu'on ait un coup de main de la Présidence pour nous regarder d'un œil bienveillant, que la Banque des territoires fasse un peu plus que ce qu'elle a prévu."

QM