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Nantes: "Ce n'est pas un gamin", Kombouaré furieux après l'expulsion de Pallois

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Battu par Reims ce dimanche lors de la 14e journée de Ligue 1 (1-0), le FC Nantes a terminé la rencontre à dix après l'expulsion de Nicolas Pallois. Un carton rouge que ne digère pas Antoine Kombouaré.

Après la parenthèse enchantée en Coupe d'Europe, Nantes est vite retombé dans ses travers en Ligue 1, en s'inclinant à Reims ce dimanche lors de la 14e journée (1-0). Un revers précipité par le carton rouge de Nicolas Pallois. Averti pour contestation en première période à la suite d'une grosse semelle de Kamory Doumbia, le défenseur des Canaris a pris sa deuxième biscotte de l'après-midi, consécutive à une faute sur Folarin Balogun, le seul buteur du match sur pénalty.

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"Il n'a pas à réagir comme ça"

Une attitude qui n'a pas du tout plu à Antoine Kombouaré, apparu très énervé en conférence de presse. "Le premier carton jaune de Nico (Pallois) a de graves conséquences pour la suite. Il a eu très peur, car il se fait écraser la cheville par le Rémois (Kamory Doumbia). Il réagit et réclame sans doute un carton jaune et à force de réclamer, il est averti. Il n'a pas à réagir comme ça, ce n'est pas un gamin, il aurait dû faire attention, a-t-il pesté en conférence de presse. Il doit se maîtriser, car sa réaction a eu des conséquences terribles pour l'équipe. Le deuxième carton, il n'y a rien à dire. Ensuite, les joueurs étaient trop énervés contre les décisions arbitrales et quand on est énervé, on ne peut pas bien jouer au football."

Face à Reims, les Nantais ont longtemps été dans le coup, à l'image d'un Alban Lafont décisif. Mais ils enchaînent un 12e déplacement sans victoire (cinq nuls, sept défaites). Des résultats inquiétants qui replongent Nantes dans le doute. Après 14 journées, les Canaris pointent à la 16e place, un point devant Ajaccio, premier relégable. "On voulait poursuivre notre série et faire un résultat ici, on est donc déçu de notre résultat. Même si on a été bousculé en début de match, on s'est bien repris, on a pris le jeu à notre compte, on a eu la possession, on s'est créé pas mal de situations et on a frappé la barre. À onze contre onze, on a été bon. On n'a pas montré de fatigue, on a été cohérent, on a été dominateur, mais il nous manque un but pour prendre l'avantage", a regretté le coach Kanak, qui jouera gros dimanche prochain face aux Corses.

AS, avec Arnaud Valadon