Nice: "Il est dans le top 3 des attaquants de Ligue 1", Riolo conquis par Evann Guessand

Evann Guessand (23 ans) a encore pris la lumière, dimanche lors du choc Nice-OM (2-0). Auteur du premier but d’un joli ballon piqué sur Geronomo Rulli (7e), l’attaquant a servi Mohamed-Ali Cho (51e) sur le deuxième pour offrir un succès de prestige à son équipe et la replacer à la quatrième place du championnat. Sa prestation confirme sa saison très consistante (10 buts et 5 passes décisives toutes compétitions confondu) et épate l’After Foot.
"Il (Brassier) était un peu trop tranquille"
"Les dirigeants de l’OM, quand ils voient Guessand sur le terrain à Nice, doivent se dire: ‘c’est exactement ce dont on aurait besoin en ce moment’", estime Florent Gautreau. "Il est fort depuis le début de la saison, il est au début et à la fin des actions. La finition était excellente sur la sortie de Rulli. Il y a des joueurs comme ça qui peuvent s’améliorer, Guessand n’avait pas ce niveau en arrivant à Nice. Ce n’est pas un gamin de 18 ans."
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Daniel Riolo est aussi bluffé par cette montée en puissance de l'international ivoirien (1 sélection), qui a déjà battu son record de buts sur une saison. "As-tu entendu une personne, en parlant de Guessand, dire assez rapidement, ‘ce gars-à, je crois en lui, je pense qu’il peut faire des choses…’?", interroge-t-il. "Ça fait un an maintenant - depuis l’année dernière pendant l’hiver - qu’il y a vraiment eu quelque chose d’un peu plus fort chez lui. Là, honnêtement, il fait partie des meilleurs attaquants de Ligue 1, il est top 3 des attaquants de Ligue 1. Le match contre le PSG (1-1, le 6 octobre 2024) avait été une référence pour Nice et Guessand avait été fantastique. Il l’a encore été contre Marseille. Il a mis Brassier à la cave même s’il était déjà dans l’escalier de la cave depuis longtemps."
Dimanche, Guessand, au club depuis 2014, a parfaitement appliqué la tactique de pressing mise en place par Franck Haise. Sur le premier but, il a chipé le ballon dans le pieds de Lilian Brassier avant de tromper Rulli. "C'est un peu feeling parce qu'il était un peu trop tranquille", confie-t-il. "J'y suis allé à fond pour le surprendre et je pense qu'il a été surpris. Ça faisait partie de notre plan de jeu de presser l’adversaire quand il avait le ballon. On a su le faire dès le début. Je pense que ça les a surpris. On sait que c'est une équipe qui aime bien jouer haut et il y avait beaucoup d'espace dans leur dos, donc l'objectif c'était de faire des appels, essayer de changer un peu notre jeu et plutôt donner un jeu vertical, et je pense que c'est ça les a mis en difficulté."