Nice-OM (3-2) : une première XXL pour Balotelli

Mario Balotelli - AFP
Balotelli a-t-il réussi sa première ?
Cela peut paraître too much de le mettre d’emblée en avant, mais la première de Super Mario est une vraie réussite. A court de condition physique, l’attaquant italien s’est tout de même efforcé de venir chercher les ballons dans l’entrejeu, de faire des appels, et il a surtout été constamment dans les bons coups. Il marque évidemment le penalty obtenu par Seri (7e), malgré l’intox de Gomis et la pression évidente qui était sur ses épaules. Mais il se procure également une occasion peu après en fixant Hubocan (17e), mais manque le cadre de peu. A l’image de son équipe, il baissera d’intensité après la demi-heure de jeu. Il offrira tout de même une balle de but à Alassane Pléa (59e), avant d’inscrire un doublé de la tête su une merveille de centre de Pereira (78e), énorme ce soir. Lucien Favre ayant réalisé ses trois changements, il a même terminé la rencontre tant bien que mal. Bravo Mario !
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Le système de jeu de Lucien Favre a-t-il fait la différence ?
Décidément le 3-5-2 est à la mode en ce moment. Utilisé par Monaco et Saint-Etienne pour mettre en échec le Paris Saint-Germain, le système de jeu de Lucien Favre a pleinement mis en lumière la supériorité niçoise dans le cœur du jeu. La titularisation de Cyprien dans un rôle de numéro 10 s’est avérée lumineuse, vu la relation technique qu’il a entretenu avec le duo Koziello-Seri, toujours aussi alerte à la récupération et propre dans la relance. Les dédoublements sur les côtés avec les ailiers Dalbert et Pereira, tous deux très inspirés, ont fini de convaincre, même si Nice a connu une baisse de régime en fin de première période ainsi qu’au retour des vestiaires. Globalement l’OGCN a largement dominé les débats dans le cœur du jeu, et cela a logiquement été récompensé par la frappe victorieuse de Cyprien en fin de match (87e). Alors le 3-5-2 version Favre, oui, dix fois oui.
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Comment les recrues se sont-elles comportées ?
Si l’on excepte la prestation très aboutie de Mario Balotelli, les autres recrues ayant connu leur première apparition n’ont pas vraiment été convaincantes à l’Allianz Riviera. Dante a plusieurs fois été inquiété dans les duels aériens sur ces centres marseillais. Bien secondé par Baysse et Sarr il a malgré tout sauvé les meubles. Younès Belhanda n’a pas eu vraiment le temps de se distinguer, même s’il est passeur décisif sur le but de Cyprien, d’une belle talonnade. En ce qui concerne Clinton N’Jie, il semble toujours avoir le syndrome du "tout droit", ne proposant que peu de variété dans son jeu. Sa rentrée ne restera donc pas dans les annales, d’autant que l’OM a fini par sombrer en fin de match en encaissant deux buts.
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L’arbitrage a-t-il été à la hauteur ?
Malheureusement pour lui, on ne retiendra pas la prestation de Mr Frank Schneider. Juste dans ces décisions en début de rencontre, sa prestation a glissé tout doucement lorsqu’il n’a donné qu’un carton jaune à Anguissa pour son attentat par derrière sur Ricardo Pereira (32e minute). Il a par la suite eu du mal à tenir un match haché, jusqu’à ce penalty accordé à Bouna Sarr, qu’il considère déséquilibré par Vincent Koziello. Le jeu et le spectacle reprendront ensuite le dessus et laisseront plus de répit à Mr Schneider.
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