
OL: Aulas et Gonalons ont déjeuné ensemble

- - AFP
La scène a surpris, ce vendredi midi, quelques-uns des habitués de la brasserie Bocuse du Parc OL. Quelques jours après l’avoir "tancé" en conférence de presse, le président de l’OL Jean-Michel Aulas déjeunait avec son capitaine Maxime Gonalons. Les deux hommes ont été aperçus ce midi à une table de l’établissement du plus célèbre des chefs français, situé dans le nouveau stade de Lyon.
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De ce déjeuner, auquel ont aussi assisté Vincent Ponsot, le directeur juridique de l’OL, mais aussi Fred Guerra, on peut imaginer facilement les thèmes de discussions, trois jours après la sortie "musclée" de JMA sur les propos qu’avait tenus, dans une interview au Progrès, Maxime Gonalons. "J’ai besoin d’avoir des ambitions en face de moi et j’ai besoin d’avoir des réponses à mes questions", avait notamment lancé le milieu de terrain (28 ans), qui termine sa 8e saison dans l’équipe professionnelle après avoir gravi toutes les marches de la formation.
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Rien n’a filtré
JMA avait répondu lors de cette conférence de presse mardi, évènement marquant de la semaine lyonnaise, que le timing de l’intervention de Gonalons "la veille du match face à l’Ajax" lui avait déplu. Mais pas que. "Si un certain nombre de joueurs ont l’impression que le club n’est pas assez grand pour eux, on ira rechercher des joueurs du même niveau, mais avec le mental en plus, avait ainsi tonné Aulas. Max, il est capitaine. Et aujourd’hui, il se permet de dire qu’il ne sait pas s’il va aller dans un club ambitieux. Lyon n’est pas ambitieux ? On est le deuxième club français à l’indice UEFA. On n’est pas ambitieux ? On investit 500 millions pour les joueurs, on a 300 millions d’actifs sur les joueurs qui sont au bilan de l’entreprise. On n’est pas ambitieux ?"
Dans la foulée, Jean-Michel Aulas s’était montré catégorique. "Aucune prolongation de contrat ne lui sera soumise cette année", avait lancé l’homme fort de l’OL, alors que son capitaine jouit d’un bail jusqu’au 30 juin 2018. Une formule qui peut aussi ouvrir une autre perspective, celle de laisser libre Maxime Gonalons dès le 1er janvier prochain, à six mois de la fin de son contrat. Rien n’a filtré sur des décisions éventuellement prises et sur la teneur de la discussion. On peut, au minimum, l'imaginer "rude, franche mais courtoise" après la sortie présidentielle de la semaine qui a ébranlé les acteurs, et en premier, Maxime Gonalons. Le joueur a d’ailleurs été légèrement touché - hasard ou coïncidence - dans la séance qui a suivi ce clash par médias interposés. Il devrait toutefois être dans le groupe annoncé dans la soirée avant le dernier rendez-vous de la saison au Parc OL, ce samedi face à Nice.
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